Une alternative aux produits d’entretien industriels

Par PAULOCHON

Dans la série « Je fabrique mes produits d’entretien » le syndicat des territoires de l’Est Cantal (Sytec) proposait dans le cadre des portes ouvertes de la maison de services Caldagués un atelier dédié. Le but, démontrer que des alternatives existent face aux essences industrielles censées nettoyer miraculeusement votre baignoire, déboucher vos canalisations, donner du brillant à vos vitres, parfumer vos toilettes, récurer vos éviers. Le plus souvent néfastes pour la santé, toujours pour l’environnement. Certains détergents, dont nous tairons les noms, utilisés, tous les jours, au domicile, dans les établissements publics, les entreprises contiennent des substances toxiques, qui empoisonnent notre ressource en eau. Ces matières laissent des traces dans les ruisseaux et les nappes phréatiques, jamais entièrement traitées par les stations d’épuration collectives ni par les fosses septiques individuelles. Les alternatives naturelles et efficaces existent. Simples à réaliser, elles permettent des économies, de réduire à la fois la quantité de déchets générés et les pollutions propagées dans nos rivières. Durant deux heures, les huit participantes retrouvaient les produits indispensables : le vinaigre blanc, le bicarbonate, le vrai savon de Marseille, les cristaux de soude, l’acide citrique, faciles à trouver et peu coûteux. En prime, Sophie Aïchaoui, l’animatrice de la session, proposait de fabriquer en direct de la lessive maison tout aussi efficace qu’une autre qui lave plus blanc que blanc. Ces dames tout en suivant la leçon échangeaient sur les couches jetables, la nocivité de l’eau de javel. Parlaient astuces, recettes personnelles, méthodes de nettoyage, redonner son éclat à un vêtement devenu terne. Des moments d’apprentissage, de causerie et de partage. Elles repartaient convaincues qu’agir pour préserver son environnement c’est possible tous les jours, c’est économique, peu chronophage, non moins efficientes que les situations diffusées par les spots publicitaires. Des plaquettes restent à disposition à la maison de service. Vous souhaitez une démonstration pour les adhérents de votre association, etc. Contactez : SYTEC Saint-Flour tel 04.71.60.72.64. https://www.sytec15.fr

Les articles les plus consultés

Le baptême de l’air d’Intergénération

Par PAULOCHON
Image
  Quelque cinquante adhérents d’Intergénération viennent de passer une huitaine au Portugal, de Porto à Lisbonne, un voyage en terre inconnue. La majorité effectuait son premier déplacement en avion. Question dépaysement à Porto, c’est presque raté dès le deuxième jour puisqu’ils découvrent le pont Maria Pia, un viaduc qui franchit le Douro. Ce  premier pont ferroviaire en arc conçu par Gustave Eiffel joignait les deux rives du fleuve. Inauguré en novembre 1877, il est désaffecté en 1991. Il a servi de brouillon pour notre Garabit dont le chantier de construction, s’ouvrait en janvier 1880, se terminait en septembre 1884. Mardi, ils appréciaient la capitale du nord du Portugal avec son quartier historique répertorié au patrimoine mondial. Mercredi en route pour Braga, la Rome du Portugal. La visite de Guiméres classé par l’UNESCO s’ajoutait au programme. Suivait le lendemain la vallée du Douro avec en soirée un spectacle folklorique. Jeudi se déroulera dans le parc naturel de la serr
Lire La suite

Le boulodrome glisse vers le mur

Par PAULOCHON
Image
Des mâts d’éclairage se déplacent aux abords du boulodrome et sur l’arrière du City-parc et du tennis. Où les amateurs du cochonnet découvriront d’autres surfaces au pied du mur de soutènement. En décalant la totalité du terrain de pétanque, il en sortira un agrandissement de l’aire de stationnement contiguë. L’emplacement récupéré se trouve désormais drainé et ordonnancé. Tous ces travaux d’aménagement s’effectuent par les employés municipaux, notamment le changement d’implantation des lampadaires. Le poids de 300 kilogrammes environ ne s’avérait pas le handicap, mais leur encombrement en hauteur. Les dix mètres devaient rester verticalement en bout de flèche de l’élévateur. Avec habileté, les pylônes désolidarisés de leur socle se transféraient ainsi sans les coucher pour les transporter afin d’éviter toute torsion préjudiciable à l’intégrité du mât. Cette situation les gardait en sécurité et équilibre pour les décaler de leur support initial vers un autre, cinq mètres plus loin. C’
Lire La suite