La gendarmerie change de peau.

Une génération de Caldagués se souvient de cette matinée de 1972 où la gendarmerie a brûlé, jetant à la rue les militaires. Pendant plusieurs années, ils muèrent nomades avec changement de logement, de bureau, au gré des disponibilités immobilières locales, le temps d’une reconstruction. Ils ne retrouveront jamais « l’avenue Bourbon » de l’époque, rebaptisée « Président Georges Pompidou ». Par ailleurs, le propriétaire de la bâtisse pour diverses raisons n’a pas souhaité reconduire le bail avec l’administration. Il préféra, le convertir en location privée. Puis les gendarmes ont intégré, en 1978/1979, une brigade toute neuve, moderne et appropriée à l’activité. Tout au long de ces années, la famille Constant, propriétaire, apportera des optimisations en remplaçant le chauffage électrique par le gaz, la rénovation du toit… etc. Quelques décennies plus tard, l’espace se met au goût du jour, aux normes en vigueur, adaptées aux exigences nouvelles des services de sécurité publique. Auparavant, les huisseries des appartements furent changées. Une grille protège l’entrée. Des aménagements s’imposeront à l’intérieur de l’immeuble. L’accueil du visiteur se trouve amélioré avec un accès différencié du reste des bureaux. Une pièce à la confidentialité accrue permet la réception des plaintes ou la tenue d’entretiens discrets. Les murs, les plafonds et les cloisons au revêtement clair apportent une notion élargie de volume et un rajeunissement patent. La lumière provient de lampes à LED. Désormais, le lieu peut admettre les personnes à mobilité réduite. La pose d’une isolation extérieure conséquente, arbore une couleur choisie par madame Constant, avec l’assentiment de tous. Elle confère une autre dimension à l’édifice. Tous ces travaux éliminent le côté spartiate d’une caserne ordinaire. Les abords vont également trouver des améliorations, plantations, mise en valeur de la cascade sur l’arrière, jardins…