Micheline Farges Pécoul s’installe aux pénitents.
Quasiment autodidacte, Micheline Farges Pécoul, Lozérienne d’origine, sans grand bruit ni tapage, exerce son art au quotidien. Depuis plusieurs années, elle passe un mois à la chapelle des pénitents, en compagnie de Marie-Rose Connort. Elle présente ses tableaux aux yeux d’un public subjugué par sa pratique, un don de la nature. Ses œuvres d’une saison l’autre ne doublonnent jamais avec la précédente installation. Essentiellement, plasticienne du terroir et de son environnement, elle peint aussi bien l’Aubrac avec ses panoramas que dans les détails d’une porte ancienne avec son verrou. Pourquoi vous travaillez exclusivement l’acrylique ? « L’acrylique ne possède pas de produit dit dangereux comme l’huile. Le nettoyage se fait à l’eau du robinet, pas d’odeur. Le séchage est très rapide sans émanation nocive. Mes tableaux subissent deux couches de vernis pour les protéger dans le temps. ». Micheline Farges Pécoul est inscrite et cotée à Drouot depuis 2012. Ses qualités intrinsèques forgent la reconnaissance des professionnels. Pour garder la côte, elle doit obéir à un cahier des charges strict. Son art ne relève donc pas du barbouillage. Lorsqu’elle se promène sur l’Aubrac, elle photographie le plateau et ses paysages. Trouve dans ses clichés matière à inspiration. Elle sait restituer des bouquets de mimosas, lilas, anémones avec une mise en scène qui la caractérise : une table ancienne, des fleurs éparses, un arrosoir ou une cruche, le tour est joué, le talent produit le reste. Mais rassurez-vous si vous n’avez pas les moyens de vous offrir un tableau vous pourrez acheter la carte postale de sa reproduction. Et si comme beaucoup vous appréciez son esthétique vous pouvez vous rendre à sa galerie au 138 rue Théophile Roussel à Saint-Chély-d’apcher. En attendant, passez aux pénitents tous les jours de 10 à 12 heures et de 14 h 30 à 18 h 30.
