Une fête d’été, pas si mal que ça, bien au contraire.

Par PAULOCHON


Lorsque l’affiche de la fête votive a paru, d’aucuns grimaçaient en considérant ce programme avec a priori. La nouvelle équipe, présidée par Aude Malpel, essentiellement féminine, jeune, voulait imposer sa vision et en offrir pour tout le monde et tous les goûts. Le problème se situa, le samedi, au niveau météorologique qui empêcha les « eaux'lympiques » de se dérouler à la piscine municipale où le thermomètre arborait une seule dizaine de degrés ambiants. La paella malgré la bruine attirait une belle fréquentation. La soirée se terminait par l’animation de Fiesta Loca avec un bon programme disco. La nostalgie de certains remontait à la surface le dimanche avec le retour des chars fleuris et l’on s’apercevra que le corso tenait encore la foule sur les lieux de son passage. Il a engendré un embouteillage conséquent de véhicules, le plein de spectateurs, au moment de sa promenade sur l’avenue Caldagués. La parade bon enfant déambulait avec beaucoup de gamins sur les remorques, pour un défilé sous l’autorité bienveillante de la gendarmerie. Le monde a changé, l’assistance a évolué, certaines générations ont disparu au profit d’une plus jeune. Les anciens demeurent toujours fidèles à ce genre de distraction qui occasionne une montagne de souvenirs. L’orchestre de Véronique Pomies infatigable accordéoniste, prisée et appréciable, enflammait le bal musette, considéré comme une heureuse initiative par les aficionados des parquets. On ne peut que féliciter les débutantes, seulement trois garçons s’investissent, qui pour leur première vraie animation ont su reconquérir une partie des publics traditionnels. Les deux veillées rassasiaient 380 commensaux malgré la fraîcheur du dimanche et la bruine du samedi. Le feu d’artifice ployait sous les commentaires dithyrambiques tant pour sa durée que sa qualité. Le spectacle pyrotechnique mettait un point final sur une fête nouvelle formule bien née.

A suivre un portfolio de photos sur les chars fleuris



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