La grainothèque, de retour rue Saint-Jacques

 

Les grainothèques se développent en France. Elles demeurent un objet d’étonnement et de curiosité pour les usagers de la médiathèque, suscitent conversations et transmission d’informations. Le volet pédagogique s’avère essentiel sur ce projet. Rappelons tout de même que cette opération se trouve initiée par l’école primaire tout entière, des loupiots aux maîtresses. S’il autorise tout un chacun à prendre des semences, ne venez pas là, comme certains, pour alimenter votre printemps du jardin et économiser leur coût. Mais elle doit se dérouler dans l’échange, se fonde sur le principe de la gratuité et du partage. Cet état de fait oblige également à troquer des espèces végétales locales bien adaptées au climat et au sol, priorisant alors la pluralité biologique au sein d’un terroir. Cela permet à chacun de diversifier les variétés dont il dispose. Cette circonstance offre aussi la possibilité de produire à moindre prix ses propres légumes et fruits, ainsi d’accéder à une nutrition saine et régionale. Enfin, c’est encore un argument, comme pour ajouter un justificatif complémentaire, elle incite souvent la venue à la médiathèque de quelques habitants peu habitués des lieux. Elle peut encourager le relationnel d’une rencontre fortuite entre individus. Elle devient un domaine de mixité sociale qui favorise l’échange de savoirs et de pratiques autour de la semence et du jardin. Elle fonctionne de manière autonome, afin d’approfondir la sensibilisation du public à la question de la sauvegarde de la biodiversité Caldagués et à la préservation d’espaces. Une exposition organisée par les écoliers accompagne la grainothèque.

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