L’eau thermale revient aux fontaines du bourg.
En février 2004, le chauffage urbain, pour des mobiles sanitaires, s’abandonnait. Les fontaines publiques d’eau chaude, au nombre d’une dizaine, s’arrêtaient de couler pour d’autres motifs. D’aucuns effectuèrent une pétition signée par beaucoup, mais insuffisante pour changer le cours du destin. Georges Barthomeuf , le directeur bénévole de l’office de tourisme, répétait à l’envi : « Chaudes-Aigues est une ville où l’eau doit affluer à tous les coins de rue. Sinon le vacancier passera son chemin, ira voir ailleurs après avoir touché celle de la source du Par. » L’avenir lui donnera raison. Depuis que les griffons ne coulent plus, amputés de leur robinet, le bourg thermal, reste au sec. Le visiteur lui ne navigue plus d’un point au suivant et remonte dans sa voiture sans autre forme d’intérêt. La curiosité du villégiateur s’arrête la plupart du temps à la Source du Par où « il se fait cuire un œuf » pour le folklore. Les portes de Géothermia lui tendent cependant les bra