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Affichage des articles du mars 14, 2021

L’eau thermale revient aux fontaines du bourg.

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En février 2004, le chauffage urbain, pour des mobiles sanitaires, s’abandonnait. Les fontaines publiques d’eau chaude, au nombre d’une dizaine, s’arrêtaient de couler pour d’autres motifs. D’aucuns effectuèrent une pétition signée par beaucoup, mais insuffisante pour changer le cours du destin. Georges Barthomeuf , le directeur bénévole de l’office de tourisme, répétait à l’envi : «  Chaudes-Aigues est une ville où l’eau doit affluer à tous les coins de rue. Sinon le vacancier passera son chemin, ira voir ailleurs après avoir touché celle de la source du Par.  » L’avenir lui donnera raison. Depuis que les griffons ne coulent plus, amputés de leur robinet, le bourg thermal, reste au sec. Le visiteur lui ne navigue plus d’un point au suivant et remonte dans sa voiture sans autre forme d’intérêt. La curiosité du villégiateur s’arrête la plupart du temps à la Source du Par où «  il se fait cuire un œuf » pour le folklore. Les portes de Géothermia lui tendent cependant les bra

Pour votre confort

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  C'est sans risque

La fin programmée du chauffage urbain

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AVERTISSEMENT Dans cet article je rendais compte, dans La Dépêche et La Montagne , d’une réunion tenue le 21/10/2003 en mairie de Chaudes-Aigues pour informer les bénéficiaires du chauffage urbain qu’ils devront trouver une alternative à ce mode d’énergie. Texte à replacer dans le contexte de l’époque. Les photos quant à elles sont taguées donc traçables. Vous pouvez cependant les récupérer à titre personnel, sans pour autant les diffuser ou les commercialiser. De serments réitérés en promesses non tenues le Caldagués lambda va devoir se résoudre à abandonner le bénéfice de son chauffage urbain. Une fin programmée pour février 2004. Une centaine d'habitations de la cité des eaux les plus chaudes d'Europe sont encore chauffées par la géothermie urbaine locale. Empirique certes,mais bon marché. La gestion du service est déficitaire mais là n'est pas le problème, elle entretient une spécificité de bon aloi. Lors d'une grand-messe de sensibilisation au pro

Serge Vieira cherche production locale.

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Cet après-midi un vent glacial souffle sur le Couffour. L’endroit est d’un calme olympien. Le cuisinier étoilé m’a donné rendez-vous pour me parler d’une idée qu’il voudrait concrétiser dans le droit fil de ce qui s’installe actuellement à tous les niveaux, les productions locales. On peut être chef gastronomique et aimer se balader en VTT ou musarder ici ou là tranquillement avec Marie-Aude et les enfants, des moments familiaux que Serge Vieira apprécie particulièrement. Au cours du premier confinement, il a travaillé un morceau de terre derrière le collège du Sacré-Cœur devenu sa propriété. Il a récolté quelques plantes potagères et puis au hasard de ses pérégrinations Caldagués, il s’est aperçu qu’il existait beaucoup de parcelles qui ne demandent qu’à produire du maraîchage. Il doit bien y avoir dans le pays quelques passionnés pour leur consommation familiale. Des gens qui soignent leur jardin secret ou pas et qui comme tout un chacun se retrouvent avec du surplus et le jette

Banque verte, Alexandre Roche remplace Philippe Foucher.

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  Philippe Foucher arrivé dans le Cantal depuis son Aube natale termine sa carrière sur l’Aubrac par huit ans à la tête de la caisse locale. Alexandre Roche s’installe dans le fauteuil de directeur. Lors de la dévolution de pouvoir, Philippe Foucher appréciait : « ces belles années dans la seule commune du Cantal que je connaissais. Où j’avais passé quelques jours vers 10-11 ans avec mes parents en compagnie de leurs amis en cure . » Un clin d’œil du destin. Il d écrivait à son successeur : «  le tissu économique avec un large panel d’activités : tourisme, thermalisme, agriculture, artisanat avec en prime un généreux dynamisme associatif. On doit cependant apprendre à connaître les Caldagués. J’ai toujours privilégié le rapport humain avant le financier ou le bancaire. » Son remplaçant Alexandre Roche, 34 ans, trois enfants, son épouse déjà en poste à l’agence Caldagués, s’avère quant à lui «  un pur produit cantalien : père aurillacois, mère sanfloraine » . Après ses études, en 20