LES BONHEURS DE PAULOCHON

Madame Denise Marty naissait le 8 février 1916 à Prinsuéjols. À 17 ans, elle monte gagner son pain à Paris. Elle se marie avec Roger Marty le 24 décembre 1949. Quelques années plus tard, ils créent un bar-restaurant «  les bégonias aux lilas  ». Roger en salle, Denise, s'affaire aux fourneaux. Avec sa petite coccinelle, Denise tous les matins se rend aux halles de Rungis effectuer son marché. Le travail occupe toute leur vie. Pendant les vacances, le couple en profite pour partir en voyage, en moto side-car ou en caravane. Ce jusqu’à la retraite, ils s’établissent quelques années sur la Côte d’Azur. Puis ils s’installeront à La Valette sur la commune de Chaudes-Aigues pour se rapprocher de leur famille. Roger a quitté ce monde, Denise, armée de courage, a surmonté cette douloureuse épreuve. Elle vient de fêter ses 107 ans à l’Ehpad Sainte-Élisabeth. Un jour, elle se montre joviale, le lendemain, fatiguée. (photo montage). Elle devient la doyenne des Caldaguès et sûrement des Cantal

Samedi dernier, Intergénération, dans un gymnase de l’enclos surchauffé, organisait son point d’orgue des soirées comme autrefois avec 120 personnes présentes, un peu perdues au milieu de cette salle. L’association proposait une veillée crêpes, sans doute la plus courue puisqu’elle s’achève par le tirage de la tombola. Mais avant la dégustation pour faire patienter et animer, Laurent Occelli, narrateur dont on ne va rien ajouter à sa réputation de passeur de contes. Entre chimères et fantaisie, affabulations et chroniques, une dizaine de récits captait l’attention de la salle. On pouvait entendre les mouches voler. Pas une quinte de toux, ni un raclement de gorge, pas un soupir d’ennui, seule la voix sans microphone pour un auditoire qui se tenait coi pour mieux ouïr et comprendre. Ce soir-là, Laurent Occelli gardait le théâtre (gymnase) rempli avec une gerbe d’histoires que l’assistance se laissait raconter. Les émotions donnent faim, la dégustation des crêpes fabriquées, préparé

Le centre de loisirs fonctionnait sur la totalité des vacances de février. Il recevait les plus jeunes pendant les congés scolaires. Les gamins demeurent encadrés par des animateurs dont le nombre varie selon leur âge. Chloé Chauliac officiait au titre de directrice pour cette session de février. En moyenne, une quinzaine de loupiots le fréquentait. Les centres aérés sans hébergement demeurent des lieux de distractions éducatives pour les petits et les préados comme se rendre à la bibliothèque pour user des jeux, c’est toujours mieux ailleurs, ou livres et albums en prêt. Choisir un ouvrage ou deux que le môme emportera à la maison et ramènera avec la maman à la médiathèque. Ils déjeunent à l’Ehpad Sainte-Élisabeth. Certaines fois, ils y reviennent pour participer à divers amusements intergénérationnels et les partager avec les résidents constamment d’accord pour quelques séquences avec les enfants. Chacun y trouve son compte. En fonction, des situations locales ou météorologiques

  pour rester propre

    Hibernarock reste un  festival départemental de musiques actuelles  en milieu rural. Un pari un peu fou, une belle histoire devenue une réussite incontestable. Il possède le sens du partage, le goût de la curiosité, l’imagination débordante, l’énergie insouciante. Rêver les yeux ouverts, n’est-ce pas s’émouvoir d’un  spectacle , s’émerveiller d’une  rencontre  ? L’événement hiémal s’installe du 1 er  février au 11 mars 2023 dans tout le Cantal avec une programmation réjouissante et éclectique. 15 concerts, 28 groupes invités, 3 expositions photo, une projection de film, sans oublier la désormais traditionnelle bourse aux disques, composent le calendrier. 12 communes, dont Anterrieux, près de Chaudes-Aigues, accueilleront le festival. Hibernarock mêle les  genres , s’aventure sans retenue sur les chemins enneigés, des plus escarpés au plus enchanteurs. Justin Adams et Mauro Durante. Justin Adams est Britannique, guitariste et arrangeur du mythique Robert Plant et avec lui membre fon

Le parking de la maison de service vient de devenir Jean Baptiste Roche. Qui était cet homme ? Pierre Chassang dans son livre consacré à Chaudes-Aigues nous en dévoile l’histoire. Sous son ministère, monsieur Coutarel, le premier du nom, fit cimenter le sol de la nef de l’église Saint Martin Saint Blaise. Mais il eut aussi la regrettable idée, un peu trop à la mode chez de nombreux ecclésiastiques de l’époque, de faire crépir et décorer les murs intérieurs du bâtiment. Le conseil de fabrique disposa à cet effet des 4 000 francs légués par M. Podevigne, ancien juge de paix. Ce fut ce même curé doyen Coutarel qui agença une bonne partie du mobilier de l’édifice. Dans le chœur s’implantait à son initiative un autel en chêne et son retable en bois sculpté, peint et à filets dorés, élancé et gothique. Lequel, par sa facture, s’harmonise parfaitement avec l’architecture des lieux. Il devait cette réalisation monumentale à un célèbre statuaire de Chaudes-Aigues, Jean Baptiste Roche, dont la