LES BONHEURS DE PAULOCHON

    Leur dernière rencontre, en conformation normale, remonte à 2019. Deux années sans se retrouver hormis lors des cérémonies réduites pour cause de pandémie pèsent psychologiquement. Cependant, ils n’étaient pas plus de quinze sur soixante membres à participer à celle qui vient de se dérouler à la maison des associations. Jean Biron, le président, demandait en ouverture de respecter une minute de silence pour les dix camarades disparus durant ces deux années d’absence. Puis il se disait heureux «  de nous retrouver, ça manquait, nous sommes passés entre les gouttes ». Ils effectuaient tout d’abord un tour de table pour prendre des nouvelles des adhérents. Ils avaient une pensée émue pour le trésorier Auguste Chardenoux hospitalisé au CHPR. Jean Biron a pu s’entretenir avec lui sur la comptabilité de l’association. Le résultat financier affiche un solde positif. L’assemblée lui souhaite un prompt rétablissement. Monique Delfau soumettait le bilan d’activité qui se limite à la po

  Pour sa traditionnelle « sortie d’automne », l’Amicale du Village de Lanau avait organisé une sortie au musée de la Résistance d’Anterrieux. Après avoir rappelé et expliqué l’histoire du « repli de la Truyère », les guides ont amené les participants à découvrir les lieux. Ces derniers ont pu apprécier la richesse et la diversité des objets exposés, témoins du drame qui s’est déroulé sur ce territoire en juin 1944. Des tableaux reproduisent les principales scènes de combats ainsi que de nombreux ouvrages réalisés par l’association viennent compléter et agrémenter les recherches factuelles sur ces événements. Le groupe a chaleureusement remercié mesdames Mc Lean et Roullier pour la pertinence et la clarté de leurs présentations. Elles recevaient des félicitations pour leur engagement dans ce formidable travail de mémoire effectué, et encouragées à poursuivre leurs investigations et à faire vivre ce musée, digne du plus grand intérêt. Cette sortie s’ajoute aux nombreuses animations ré

Courant novembre 2021, L’EHPAD Sainte-Élisabeth a connu un « cluster » lequel a pris fin le 30 du même mois suite aux tests effectués. La direction de l’établissement a choisi la transparence en l’occurrence. Par prudence, des dispositions spécifiques et adaptées selon le secteur furent maintenues jusqu’au 6 décembre 2021. Depuis, l’EHPAD a rouvert ses portes aux visiteurs en insistant sur la vigilance de chacun, l’impératif de respecter les gestes barrières, mais aussi sur le fait de posséder un statut vaccinal valide avec les doses de rappel. En ces temps de fêtes la direction et l’ensemble des professionnels de l’EHPAD reconnaissent qu’un « cluster » pourrait à nouveau survenir, amenant ainsi à prendre des mesures « regrettables » en cette période. Thierry Desrolles ajoute : « Pour ces raisons, nous comptons sur votre implication afin de limiter tous les risques. Nous vous invitons, en plus de l’application et du respect des gestes barrières, à vous faire tester avant c

  Flavie est une petite fille très sage, ses parents ne vous diront pas le contraire. À l’approche de Noël, son papa a installé une signalisation. Ainsi le bonhomme en rouge et blanc trouvera sa maison, mais surtout pour qu’il ne s’égare pas et ne confonde pas avec une autre adresse. Tout est indiqué : la direction de la cheminée avec la même suggestion pour les cadeaux. La scène est éclairée par plusieurs personnages afin que le vieux monsieur ne trébuche pas ou ne glisse pas sur la neige. Pour cette nuit de la nativité, on constate que toutes les précautions existent. Flavie a, selon sa maman, envoyé une liste importante de près de trois pages recto verso : cette année, surtout ne pas oublier Faustine, sa petite sœur, et encore moins son papa et sa maman. 

Les hommes du feu de Saint-Urcize fêtaient samedi 18 décembre Sainte Barbe. Un hommage à leur sainte patronne réduit à la simple partie protocolaire pour raison de pandémie. Eric Morvan prenait la parole, la voix étouffée par une charge émotionnelle compréhensible dont il ne se départira pas : «  Ce soir je vous donne le dernier compte rendu d’activité  ». Il marquait une première pause...puis poursuivait «  Nous avons effectué 30 sorties pour secours à personne, un accident et quatre incendies  ». Avant une nouvelle interruption «  Voilà c’est tout dit, pour moi c’est la dernière, atteint par la limite d’âge. Il est temps de rendre les bottes et la veste… 35 années, je pense, mais quand on aime on ne compte pas... » Il décrivait ses raisons d’être et remerciait ses amis pour «  votre motivation et votre investissement  » envahi par l’émotion il ajoutait : «  ici j’ai retrouvé une partie de mon engagement...  ». L’évocation d’une personne très chère, saisissait tous les présents,

Dès quatorze heures les plus jeunes accompagnés la plupart du temps par les mamans se retrouvaient au cinéma La Source pour la projection de Clifford le gros chien rouge. Vous ne connaissez pas, mais les enfants demeurent au fait des aventures du toutou et de ses maîtres. Près d’une centaine de têtes blondes assistaient à la séance offerte par la municipalité. Puis à la sortie ils pouvaient s’en donner sur la structure gonflable mise en place gracieusement par VVF village. A la Chapelle des pénitents, le marché de Noël remplissait l’espace. Il accueillait nombres de marchands avec des friandises et autres denrées périssables pour agrémenter les repas des fêtes. Le chaland pouvait y trouver des objets confectionnés par les écoliers, des bougeoirs, bijoux, bibelots, produits cosmétiques. Un artiste pyrograveur vous composait rapidement sur bois le motif de votre choix. Le négoce a connu une belle affluence non pas par vagues comme souvent, mais avec un flux permanent moins impressi

Évoquée dans les premiers écrits des évangélistes, la crèche est née avec le christianisme. Luc y fait directement allusion, explique que Marie et Joseph, venus à Bethléem pour leur, recensement n’avaient pu trouver place dans la salle commune de leur hôte. Faute de mieux, celui-ci les avait installés dans la pièce inférieure, affectée aux animaux. C’est au VIe siècle que l’on situe la première célébration de la nuit de Noël dans l’église de Sainte-Marie à Rome, avec des statues de Marie, de Joseph, de l’âne et du bœuf. François d’Assise aurait « inventé » au 13e siècle la crèche vivante dans une grotte en Italie, où les frères mineurs avaient établi un ermitage. Les gens du village jouaient Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, et les paysans . Les animaux aussi étaient réels. Depuis, la représentation de la légende est entrée aux églises où ce sont généralement des bénévoles souvent laïques qui érigent la reproduction. Comme cela se déroule en Caldagués où Germain et