Nouvel emplacement
Je vous en reparle
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Drôle d’endroit pour un christ.
Il y a quelques semaines, j’attirais votre attention avec deux photos d’un christ accroché au mur d’une cavité. Je posais la question de savoir où j’avais pris ce cliché et proposais à nos historiens patentés dont je tairais ici les noms de me renseigner sur le lieu. Quel rôle tenait l’objet dans cette grotte de la Mine ? Le problème demeure par le fait que si vous ne portez pas vraiment les yeux dessus vous ne le remarquerez pas. Il se trouve dans la pénombre et s’aperçoit dans une sorte de puits de lumière une partie éclairée par l’astre diurne selon sa hauteur et son orientation. Le plus étonnant, nombreux sont passés devant lorsque l’ouverture restait accessible. La plupart, quasiment tous, l’ont ignoré. Aujourd’hui impossible de connaître l’origine de ce crucifié, ni sa matière de fabrication, ni sa date. Si vous ne savez pas où il se tient, vous ne le remarquerez pas. C’est un objet de 30 centimètres environ accroché , scellé, dans la roche à l’entrée ...
Georges Barthomeuf n’est plus ici …
Sa personnalité a traversé les soixante dernières années Caldagués en laissant son empreinte au fil des jours, sans bruit, presque anonymement, sans réclamer de récompense ostentatoire. Mais simplement en accomplissant sa tâche quotidienne d’apprendre à lire, écrire et compter, à des gamins qui fréquentaient l’école publique. Instituteur respecté, tous reconnaissaient, une fois adultes, qu’ils devaient leur savoir élémentaire à Georges Barthomeuf. Au-delà de sa mission pédagogique, à l’invitation de Pierre Raynal, maire, il assumera la responsabilité du syndicat d’initiative qui évoluera, au fil des ans, en office de tourisme. Il rajeunissait la structure pour la transformer en outil de développement essentiel au Caldagués. Le bénévolat pour viatique, la passion pour sacerdoce, inconditionnel avec abnégation, il s’investissait, considérait Chaudes-Aigues comme une (sa) station thermale d’avenir . Dans son esprit germera longtemps cette idée d’un musée européen de ...
La grainothèque des écoliers à la médiathèque
« Donnez, prenez, semez, récoltez… » telle était leur devise ! Sorinak Taillade et Delphine Gondal, voulaient sensibiliser leurs élèves tout au long de l’année scolaire à la biodiversité. Productions artistiques, création d’affiches sur les petites bêtes, les végétaux, de boîtes pour y déposer des graines nourrissent le programme. Quelques jours, le jeudi 12 mars 2020, avant le début du confinement, la classe s’effectuait par un après-midi ensoleillé dans la cour. Les tables sorties, les chaises également, les enfants par groupe se déplaçaient dans les divers ateliers. Dont le plus important, celui de la mise en enveloppes où chacun s’appliquait à bien disposer un échantillonnage de 10 par sachets : blette, tournesol, haricots, arroche rouge, maïs, potiron... Parfois les plus dissipés se faisaient rappeler à l’ordre « Nous sommes dehors ce n’est pas pour cela que nous sommes en récréation ». C’était avant. Un an plus tard, le projet s’inst...
Mauvaise nouvelle
Georges Barthomeuf est décédé dans la nuit du 1er au 2 mai à son domicile de Saint-Denis-les-bourg.
Intergénération poursuit avec certains ateliers.
Malgré l’arrêt de la plupart des activités collectives d’Intergénération, trois subsistent ; elles entrent dans le protocole sanitaire : le dessin, la guitare et la batterie. Arthur l’animateur de l’atelier reçoit chaque mercredi après-midi 7 gamins pour des séances d’initiation,ce durant la période scolaire avec une pause lors des vacances. Les enfants doivent avec cet instrument comme pour les diverses disciplines éducatives observer un congé dans leur apprentissage. Arthur est tombé amoureux de l’appareil à dix-sept ans. Il s'y consacre exclusivement à plein temps pour se mettre à niveau et en oublie le reste. Il demeure un passionné des fûts et cymbales ou caisses claires. « Aujourd’hui on se dispense d’imposer le solfège aux débutants, un enseignement qui très souvent rebute le néophyte musicien. C'est un frein, ne serait-ce que pour le déchiffrage. On se veut un loisir, donc ludique, on évite de surcharger. Avec le temps l’élève viendra de lui-même obli...