LES BONHEURS DE PAULOCHON

Micheline Farges Pécoul, professionnelle, venue de Saint-Chély-d’Apcher en voisine, occupe une grande partie des cimaises de la chapelle des pénitents qu’elle partage actuellement avec Marie-Rose Conort. Cette installation,devenue incontournable, où passent de nombreux habitués, autochtones, curistes. Mais également des touristes qui, à la sortie du quartier du Par, effectuent un détour. Elle se veut une inconditionnelle de l’acrylique parce qu’il sèche vite et contient de l’élasthanne qui évite au tableau de se craqueler. Cotée à Drouot ses œuvres correspondent à un cahier des charges qui garantit la qualité du travail. L’artiste excelle dans le figuratif à l’inspiration polyvalente. Elle propose des toiles qui vont de la Source du Par singulièrement originale aux perspectives de l’Aubrac en passant par des natures mortes, bouquets, animaux, nus. Auxquels vous ajouterez paysages d’automne, clairs-obscurs aux couleurs éclatantes à l’instar des photos sous filtre polarisant. Une

  Marcher  Aider   Admirer  Jouer

Dès la rentrée les collégiens partaient en voyage au Cameroun et au Congo par le truchement des images du petit peuple de la grande forêt diffusées en avant-première sur l’écran de La Source. Patrick Bernard participait à la projection en vision-conférence. Il a pu présenter son film avant et ensuite répondre en distanciel aux questions des élèves. Le reportage décrit le quotidien, la spiritualité, l’incroyable rapport à la mère Nature, mais aussi les défis et les difficiles compromis auxquels sont confrontés les Baka, les Bakola, les Bagyéli du Cameroun. Mais de même les Aka du Congo-Brazzaville qui apparaissent aussi dans le documentaire. Ces peuples premiers voient leur existence menacée et leurs droits bafoués : colonisation des terres, destruction des forêts nourricières, pollution environnementale, négation des cultures et identités socio-politiques. Patrick Bernard se consacre depuis près de quarante ans aux populations de tradition orale les plus menacés. Ethnographe

Pour créer du lien tout en favorisant la pratique sportive, Saint-Flour Communauté, en partenariat avec la Fédération des Offices Municipaux du Sport et l’Agence Nationale du Sport, propose à compter de fin septembre des randonnées accompagnées, d'une heure, à destination des personnes de plus de 60 ans. Les bénéfices de la marche s’avèrent multiples pour les seniors : rompre la sédentarité, participer à une activité en accès libre mais également combattre l’isolement. Saint-Flour-Co, en lien avec l’OMJS de Saint-Flour, a souhaité s’engager dans la démarche de ce dispositif déployé en milieu rural. Accompagné d’un éducateur diplômé, participez à une promenade conviviale d’une heure près de chez vous ! Un rendez-vous par semaine*, à Chaudes-Aigues, Pierrefort, Ruynes-en-Margeride et Neuvéglise-sur-Truyère, de fin septembre 2021 à juin 2022 : • À Chaudes-Aigues : tous les lundis de 15 h à 16 h (à compter du 27 septembre) • À Pierrefort : tous les mardis de 15 h à 1

  L’aidant familial, naturel, ou encore proche se pose à titre non professionnel, pour partie ou totalement en soutien à une personne dépendante de son entourage, pour des activités ou gestes de la vie courante. Vient de se mettre en place un dispositif destiné à réconforter les aidants sur le canton de Chaudes-Aigues et ses environs. Ce service gratuit veut sensibiliser les intéressés et le grand public à cette situation. La première phase proposait au cinéma La Source ce mardi avec le visionnement du film Chamboultout devant un parterre réduit. Suite à la projection, les présents pouvaient réagir et échanger avec les professionnels.* Dans un deuxième temps se tiendra un atelier de 3 séances au nombre de places limitées. — Sortie à la base nautique de Lanau prévue le mardi 28 septembre, de 14 h à 17 h. — Initiation à la pratique de la sophrologie, au « Hall de l’enclos », le jeudi 7 octobre, de 14 h à 17 h.   — Enfin un moment convivial avec une animation partagée à l

  Les adhérents de l’amitié en Caldagués ne se contentent pas de la marche du jeudi. Ils s’intéressent aussi à la pétanque. L’association dite du 3e âge avait samedi dernier convié tous les camarades, les adeptes, les amoureux du cochonnet à s’engager dans son tournoi annuel. La compétition se jouait en doublettes montées sur trois parties à l’issue desquelles s’ajoutaient les gains de chacun. Ceux qui marquent le plus de points l’emportent. Une évidence. Soixante-quatre boulistes s’inscrivaient pour former 32 équipes, un beau contingent. De nombreux lots listés sur l’affiche d’annonce mettaient l’eau à la bouche de chacun. Fortunes diverses pour tous donc. Le tirage au sort s’avère parfois cruel : oppose des duos de niveaux contraires. Mais l’essentiel reste de participer ? Maîtrise intrinsèque et chance associée permettaient à certains de se placer dans les hauteurs du classement. Les Caldagués Évelyne et Bernard Bonnal l’emportaient suivis des Pierrefortais Eric et Kiki devant le

  Le Casino ce lundi se prépare, en pleine effervescence, pour accueillir le démarrage du Cantal invite qui se déroulera dans ses locaux en présence de l’auteur de cinq cartes brûlées, Sophie Loubiére. J’arrive quelques poignées de minutes avant le début. Françoise Laborie la présidente de l’ACAL me présente l’écrivaine. Je propose une interview. Elle se plie obligeamment à ma demande. Nous quittons le lieu d’agitation pour une table en terrasse. Comment vous est venue l’idée d’ancrer votre roman à Chaudes-Aigues, connaissiez-vous le pays ? «  Non pas du tout. Il y a 5 ans, le 15 août nous cherchions une chambre en Aveyron. Tout était occupé. Un hôtelier nous a conseillé de voir sur Chaudes-Aigues. C’est ici au Casino que nous nous sommes retrouvés. Le soir assis à la table de Black Jack, je remarque l’attitude de la croupière qui élimine cinq cartes en parlant de cartes brûlées qui restent inconnues des joueurs . J’avais idée de situer mon nouveau roman dans cet univers