LES BONHEURS DE PAULOCHON

  Le commissaire Eric Vassal ouvrait le vernissage en précisant ses liens avec Christian Jaccard. Depuis une exposition du Frac ici même il y a une quinzaine d’années avec Christian, nous nous rencontrons à la faveur de différents évènements. Et puis nous nous sommes rendu compte que cette chapelle des pénitents serait un lieu idéal pour une manifestation originale. Christian a pris l’engagement de se rendre à Chaudes-Aigues et de procéder à une installation éphémère, bénévolement, au pied de ce retable. Nicole Batrifol prenait ensuite la parole. «  Monsieur Jaccard, puisque c’est à moi que revient l’honneur de formuler le discours d’inauguration de cette exposition, je tiens tout d’abord à vous remercier chaleureusement pour votre venue à Chaudes-Aigues. Nous sommes bien conscients du privilège que nous avons d’accueillir un plasticien dont le travail est reconnu depuis plusieurs années et dont les créations investissent les collections des nombreux musées français et étr...

À l’école de sorcellerie Poudlard, décrite dans la série littéraire Harry Potter, existent quatre maisons distinctes. Le système de Poudlard s’inspire lui-même d’une pratique courante dans les collèges britanniques, historiquement employée dans les pensionnats. Chaque apprenant, l’année de son arrivée, se voit attribuer une « maison » selon sa personnalité, et à laquelle il sera rattaché tout le long de son initiation. Ce dispositif était d’ailleurs appliqué dans d’autres universités européennes durant le Moyen Âge. Louis Pasteur a adopté cette conception essentiellement anglo-saxonne. Une demeure comprend des élèves depuis la sixième jusqu’à la troisième avec un responsable, un professeur et deux disciples en qualité de préfets. Ce procédé s’avère un excellent prétexte pour favoriser le tutorat, poser l’émulation sans cependant développer la compétition. Cela stimule l’engagement, la solidarité, hors la classe, une école de la vie tant au foyer que pour les casiers r...

La fête nationale française, appelée 14 juillet, demeure un jour férié chez nous, instituée par la loi Raspail du 6 juillet 1880, pour commémorer la prise de la Bastille du 14 juillet 1789. C’est un poncif que de l’écrire. La plupart du temps les festivités se déroulent dans les casernes des pompiers, une coutume respectée pour ce qui est du lieu. En Caldagués, elles se produisent au soir du 13 juillet. Sans doute pour absorber, le lendemain, les effets de la veille et profiter d’un vrai repos le 14. Et sûrement parce qu’au pays où coule l’eau chaude naturellement, rien ne se fait comme ailleurs , vous déclareront quelques malotrus. Quoi qu’il en soit la fête nationale populaire s’est tenue à la satisfaction de tous. Après un mangement agrémenté de la boisson idoine, la piste de danse improvisée, devant la caserne, a accueilli les déhanchements des plus sportifs ou plus jeunes, sur une animation de music-night . Un feu d’artifice agrémentait le divertissement. C...

C’est le moment qu’a duré le gala de danse, à toute vitesse, qui n’a pas laissé le temps de s’ennuyer à la centaine de personnes venue assister à cette fête d’Intergénération. C’est un véritable tour du monde effectué en une demi-heure sans respiration ni repos. Un tourbillon de couleurs et de mouvements autour de la terre : Orient, États-Unis, Espagne, Tahiti, Bollywood, les Antilles. Cette promenade dans la virtuosité des élèves d’Émilie Driviére relève de six mois d’exercice. «  Depuis janvier nous œuvrons sur ce projet, par épisode entre les fondamentaux du travail de formation, sans empiéter sur les apprentissages basiques. » Mais où sont les garçons et les hommes ? «  Je ne sais pas, répond Émilie , pas une seule demande. En revanche de 4 à 60 ans, les femmes ne nourrissent aucun complexe. J’ai ouvert un atelier fitdance qui a permis de compléter l’offre pour des personnes plus âgées désireuses de pratiquer la musculation, la Zumba et la r...

C'est du foot

  Le projet de restauration artistique du préau de l'école communale de Chaudes-Aigues sera bientôt terminé. Ce Travail collaboratif, tous âges confondus, égayait les périodes de la COVID. Les trente mètres carrés de crépis se transforment depuis deux ans avec tous les élèves de l'école, la fresque prend tournure. Un espace immense tant par sa taille que par sa perspective. Cette œuvre pluridisciplinaire et collective se matérialise sur les murs et le plafond du préau, à partir des idées des enfants et en cohésion avec l'équipe enseignante, sous la houlette d'Évelyne Droz, maitresse du projet. Une partie jeux sur le soubassement pour les plus petits et un paysage en haut figurent les sites emblématiques de notre territoire :la montagne et ses activités, l’eau, les animaux, la pêche... Sans omettre les portions qui reprennent des thèmes comme les émotions, le système solaire, la différence. Au plafond, se signalent des constellations peintes sur bois. L’essentiel d...

La kermesse se définit à l’origine comme une réjouissance paroissiale de bienfaisance. Désormais, il s’agit le plus souvent de la fête annuelle des écoles primaires. Programmer une telle manifestation est un projet d’envergure qui demande de l’organisation. Les jeux se révélaient tous gagnants dans le but que petits et grands prennent plaisir à participer. Mais les instigatrices ajoutaient une bonne idée en autorisant l’éventualité pour tout un chacun de cumuler les excédents afin d’obtenir des cadeaux plus importants en fonction de nombre de points. Avouons que les propositions de profit s’avéraient pléthoriques. La queue de l’âne le disputait à une déclinaison de pêches diverses : au bouchon, au trésor, au canard, pour qui voulait exercer son adresse. Pour l’habileté, toujours, un tir de ballon au pied ou à la main, un lancer d’anneau, des quilles, un morpion, des fléchettes sur baudruches. La course à l’œuf ou en sac amusait le public. Le chamboule-tout et ses boîtes de c...