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Affichage des articles du décembre 21, 2014
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Les travaux sur la voûte du Remontalou avancent sans mauvaise surprise. «  Tout affaissement pourrait impacter les installations adjacentes : route et immeuble. Au moment des investigations, aucun désordre apparent lié au fléchissement sur l’hôpital Pierre Raynal. La façade et les planchers supérieurs semblent être portés en console sans appui sur la voûte.  » Tel s étai en t l es termes des experts. Les premières constatations de visu viennent confirmer le urs conclusions. Dorénavant toute la section affaissée ou fragilisée du tunnel est à découvert. Les matériaux évacués permettent désormais d’affirmer que compte tenu de la présence de s anciens murs conservés , tant celui rive droite de la parcelle dite « le Randal », que le soutènement de la route retrouver ont leur affectation première, écarteront des travaux supplémentaires. Le Remontalou restera définitivement à l’air libre dans la partie démolie, évitant ainsi l a reconstruction de la couverture et la
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Troisième coupe d’éclaircie pour la forêt de Sansard Un mastodonte aux mandibules monstrueuses Régir la forêt de façon durable, c’est encourager son renouvellement constant, écologiquement salutaire : il garantit la biodiversité, la gestion de l’eau, la santé des zones boisées… De plus, cela constitue une opportunité économique par l’exploitation du bois d’éclaircie transformé en papier . Le forestier doit aérer ses plantations de façon à retirer, au final, des fûts de bonne forme et de diamètre imposants en qualité et quantité. Quand les arbres grandissent, ils se gênent entre eux, végètent. Si on abandonne l’ entretien les troncs se fragilisent et peuvent être facilement brisés par le vent. Le sylviculteur doit intervenir, en coupant certains, afin de donner de l’aise aux autres. Cette opération est appelée éclaircie. Les branches et les racines pren nent de l’ampleur dans l’espace laissé libre et le tronc recommence sa croissance en diamètre. Elle permet, au peuple
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Serge Dumazel quitte « sa forêt » Il est arrivé avec Dominique fraîchement épousée le 4 mai 1977 de son Ardèche natale, accompagné de 40 centimètres de neige. Il reprenait le poste de Monsieur Laporte . Dominique se faisait une joie de parvenir en Caldaguès mais comptait bien voir d'autres paysages au fil de la carrière de son mari « Avec ton métier, tu vois, on pourra au fil de tes mutations voir du pays ». Résultat ils n'ont pas quitté le Caldaguès et 37 ans plus tard notre homme va laisser sa forêt de Sansard pour migrer au Pouget sur la commune de Fridefont où il prend sa retraite. Lors de la réception de départ entouré d'élus, d'amis et de beaucoup de ses collègues Yves Prat le responsable de l'utilité territoriale de la région de Saint-Flour résumera ses 37 années et dressera le profil du jeune retraité. : «  t u dois être le seul forestier public à avoir occupé le seul et même poste durant toute sa carrière » et de poursuivre « tu n'as pa
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Une crèche dans la plus pure tradition A Bethléem, il y a 2 014 ans, c’est dans une mangeoire, appelée « crèche », que l’on coucha l’Enfant Jésus. Mais ce n’est qu’au début du XIIIe siècle que fut réalisée par saint François d’Assise la première crèche. Magie de la foi populaire et de la tradition, cet usage se répandit rapidement jusqu’à devenir, comme de nos jours, universel. Au milieu du XXe la baisse de la pratique religieuse, la concurrence du sapin, du père Noël et l’invasion du marchandisage pouvaient laisser croire que la coutume allait disparaître. Or il n’en est rien. On assiste même depuis une décennie à un engouement surprenant pour cette allégorie de Noël. Sous l’impulsion du père Jean-Claude Marcenac et grâce à quelques adroits bricoleurs : Germain Vaissade, Jean-Pierre Batifol et Jean Charreire, mais également Robert, Dany et Serge du «  V erger de La Source » ont offert beaucoup de leur temps à installer cette crèche avec des matériaux nobles, naturels dans une