LES BONHEURS DE PAULOCHON

Les femmes ont joué un rôle important, mais longtemps sous-estimé dans la résistance intérieure française pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans la grande troupe sans uniforme du peuple français, leur mobilisation les place à tous les échelons. Elles ont participé à tous les aspects contre l’occupant nazi : de l’assistance aux prisonniers, à la lutte armée en passant par le renseignement, la propagande, le sabotage ou l’évasion, porteuse de messages et autre mission. D’autres ont rejoint la rébellion par conviction politique ou religieuse ou humanitaire ou par solidarité avec leurs proches. Après la guerre, les femmes maquisardes furent souvent oubliées, reléguées au second plan par rapport aux messieurs. Elles durent patienter, jusqu’aux années 1980, afin que leur récit soit restauré, valorisé par les chroniqueurs, des témoins ou des amicales. Que leur narration soit réhabilitée, éclairée par des mémorialistes, des observateurs ou des associations. La conférence donnée par Marie P

Jean-Luc Girod, photographe subjugué par l’Aubrac n’est rien d’autre que, sa réserve d’oxygène, qu’il a découvert il y a 23 ans. «  En famille, nous avions marché de gîte en gîte et l’Aubrac s’était imposé à moi, rude, lumineux, fascinant. C’était en l’an 2000. Depuis je n’ai plus quitté ce territoire d’adoption au point de l’habiter une partie de l’année dans un hameau au cœur du plateau sur la commune de Saint-Urcize. Derrière les pierres, en granit de la vieille fermette, au coin du feu, je rêve et imagine les nouvelles photographies à venir. » Après avoir au fil des ans capté les saisons qui balayent comme l’écir ces rudes terres d’Aubrac, il avait envie de valoriser les femmes et les hommes d’ici. Renée Salson , elle photographie son environnement et le reproduit. Alors qu’elle participait à l’unité vannerie d’Intergénération, elle admirait les œuvres du cours de peinture. Elle posait quelques questions et elle essayait, l’expérimentation s’avérait concluante. Un taur

La Maison Bouldoire c’est d’abord une histoire de famille sur trois générations. Nous connaissons Honoré, le grand-père, Germain, le père, et Louisette, fille unique et célibataire. Reste le bâtiment de ferme d’origine, où l’on servait à boire durant les périodes d’animation. Et où l’on vendait la viande de ses animaux le jour de l’abatage. L’ensemble, est devenu l’établissement « Hôtel Café Germain Bouldoire, Boucherie-Epicerie » au fil du temps. Les nouveaux propriétaires, madame et monsieur Besson ont procédé à un inventaire et un nettoyage méticuleux des locaux, vidé la maison du superflu tout en conservant l’essentiel : des témoignages du passé, objets, instruments, mobiliers et marchandises. Pour ces journées du patrimoine, ils vous convient dans leur « reconstitution », notez les guillemets, du commerce de boucherie et d’épicerie. Alors, profitez de ce week-end des 16 et 17 septembre. Effectuez un voyage en nostalgie certes, mais aussi en découverte de l’histoire d’une boutiq

La campagne des suivis et inventaires piscicoles se poursuivent pour la Fédération, de pêche du Cantal avec l’appui des AAPPMA et des partenaires techniques sur les cours d’eau du département. C’est du côté de la Borie Basse que l’équipe a choisi d’effectuer ce genre d’opération sur le Remontalou. Une dizaine de personnes participent, une équipe de la fédération du Cantal et quelques bénévoles de l’AAPPMA Caldaguès, sous l’autorité de Romain Max. La pêche électrique scientifique relève d'un procédé qui consiste à envoyer un courant dans l’eau pour étourdir et capturer les truites à l’aide d’une épuisette. Le poisson récupère sans aucune séquelle dès qu’il est soustrait du champ électrique. Les agents utilisent ce procédé pour étudier les populations des rivières. Les prises sont ensuite comptées, mesurées, pesées et relâchées. Cette technique, demeure un observatoire qui évalue l’impact des protocoles de sauvegarde et adapte les précautions de gestion et de protection. Sur

  Le dimanche 17 septembre prochain, à l’occasion des journées européennes du Patrimoine, le « La Bourrée du Caldaguès » de Chaudes-Aigues organise sa sixième édition de la Fête du folklore à partir de 14 heures. Cette année encore, deux sociétés seront leurs invitées : Le cercle celtique « Bugale Spontus » (de l’association) des Bretons de Lyon est un ensemble de démonstration de pièces traditionnelles bretonnes. La compagnie, à l’heure actuelle, compte une quinzaine de danseuses et danseurs confirmés et bénévoles. Ils présentent des initiations à la danse, des prestations chorégraphiées, ainsi que des animations diverses sur le thème de la Bretagne, le tout, toujours dans la joie et la bonne humeur. « À l’inverse des amicales de Bretagne qui restituent généralement un terroir, voire un village, bien précis, notre cercle celtique a pour vocation de proposer la fascinante variété des costumes et danses populaires de toute la Bretagne et de différentes époques, sans toutefois

    Entrez au café...

  Le dimanche 17 septembre prochain, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, le « La Bourrée du Caldaguès » de Chaudes-Aigues organise sa sixième édition de la Fête du folklore. Cette année encore, deux sociétés seront leurs invitées : « Bugale Spontus », cercle celtique des Bretons de Lyon (Rhône) et nos voisins de Val d’Arcomie « Le groupe folklorique de la Haute-Truyère ». Cette année, pour des contraintes de production, les initiateurs doivent avancer leur spectacle à 14 heures, le défilé dans les rues vers la Source du Par ne pourra pas se dérouler. Au cours de la représentation à la salle Beauredon, les trois troupes présentes alterneront leurs prestations. Durant un peu plus de deux heures de récital. Ce voyage dans les traditionnelles musiques et chorégraphies d’univers et interprétations patrimoniales s’achèvera par un final encore et toujours étourdissant des trois groupes réunis. Pendant toute la matinée une exposition de trois artistes locaux : Renée Salson po

  La mise en sommeil de l’association de scrabble a établi un manque que l’amitié en Caldaguès a bouché en créant une section dédiée pour ses membres. C’est Annick Mouliade qui s’est chargée de l’application et ça fonctionne : « les gens s’y tiennent, ils passent un moment agréable et de partage en toute convivialité. S’investissent essentiellement les femmes. » L’été comme l’hiver les rendez-vous du lundi à 14 heures se déroulent dans les locaux du club. Les adhérentes motivées restent présentes. « Au départ nous étions plus nombreuses, mais avec la pétanque et la marche, certaines ne pouvaient pas s’associer à toutes les animations. Nous demeurons généralement entre 8 et 12 à chaque fois. Cela nous accorde de réaliser a minima deux jeux. » Les participantes progressent, apprennent de nouveaux mots, mais aussi à les placer en fonction d’une stratégie qui permette d’en obtenir plus de points. «  Cela dit c’est d’une détente et un moment de sociabilité où l’on s’affronte pour le