LES BONHEURS DE PAULOCHON

  Une guinguette est, à l’origine, un cabaret populaire de banlieue parisienne officiant aussi comme restaurant et souvent lieu de bal. Ce type d’établissement se développa par la suite, partout en France. Dans ce lieu, on buvait un vin qui incitait à « guinguer ». Dans cet esprit, la bière a remplacé, avec modération, le « clos guinguet ». Le comité d’animation suggérait mercredi dernier, place du marché au beurre, un coin pour achever la saison des recommandations de l’association. Pour enthousiasmer la soirée, faire danser sur les pavés, sans la plage en dessous, le duo Perrier-Bouquet a donné toute sa mesure. Les compères, savent sentir une assistance, proposaient un tas de ritournelles, d’airs traditionnels et incontournables depuis une chenille et autres morceaux du même tonneau jusqu’aux années 1980. Vous le voyez, une nouvelle définition de guinguette, à tout le moins une adaptation caldagués du mot. Si les amateurs tardaient à se mettre en jambes, ils ne voulaient pas, en

  Allez dans votre office de tourisme et comptez le nombre de concours de pétanque, ouverts à tous, en juillet et août. Reconnaissez que les amateurs de cochonnet croulent sous les sollicitations. Aucune fête ne se passe sans son tournoi. Cette pléthore de compétitions disperse les joueurs, distrait certains licenciés. Cela handicape les clubs officiels adhérents à la fédération. A contrario, Chaudes-Aigues pétanque a choisi de soutenir et assister des comités d’animation comme Anterrieux ou Espinasse dans leur organisation. Cette attitude participe des bonnes relations et aide au recrutement éventuel. Le Challenge Bourrier/Combette vient de se dérouler dans la station thermale cantalienne avec une participation de quarante-deux duos, un nombre en recul, ce samedi 20 août, réservé aux licenciés. Cependant, il connaissait une belle ambiance, avec des compétiteurs de tous horizons depuis La Combelle jusqu’à La Canourgue en passant par Saint-Chély et Saint-Flour. Où l’on a vu la doublett

Le gras double c’est quoi ?   D’aucuns posaient la question à la suite de l’annonce précédente, en voici une définition intégrale. Le gras-double ne peut être que de bœuf ! En effet, il est constitué des parties les plus épaisses de la panse, un des quatre compartiments de l’estomac des bovins qui n’existe que chez les adultes. Il est cuit sans être cuisiné ; il est échaudé, mis en pain et précuit à l’eau. Sans préparation ni cuisson complémentaires, il entre dans différentes recettes dont les plus connues sont servies sur les tables lyonnaises, à la ferme du verdier préparé par la maîtresse de maison Michèle Auguy. Et contrairement à ce qui a souvent été écrit, le gras double n’est pas doublement gras, bien au contraire ! Étymologiquement, gras double signifie « partie épaisse de la panse ». Économique, il permet de réaliser des plats rapides et simples comme le gras double aux oignons.  

 Tentez l'expérience du Gras double à 8 heures du matin

  Maurice Toesca avait, dans les années 1960, alimenté la chronique avec son livre le sous-préfet aux champs . À notre tour, relatons un après-midi campagnard du côté d’Espinasse. Député, sénateur, président et conseillers départementaux, locaux et communautaires, délégué du PNR Aubrac, se rencontraient pour une promenade décontractée en prise directe avec les habitants et invités de la municipalité. Ce vendredi 19 août, Espinasse se trouve principalement entre désinvolture et stress. Arrivent : Bruno Faure, Jean Yves Bony et Marina Besse sa suppléante, Bernard Delcros, Céline Charriaud et Jean-Jacques Monloubou, Marc Guibert, nombre de maires du canton, élus communaux. Tout ce petit monde va passer prés de deux heures en pèlerinage ou déambulation sur le territoire, selon les convictions de chacun. Une partie de la population d’Espinasse s’associe à cette promenade sur des lieux emblématiques. Au château d’eau du Mont Mournac, où certains pousseront jusqu’au sommet pour admirer l

  Blandine a créé un jeu, géré par une intelligence artificielle, dont l’action se situe dans un univers inspiré de la fantasy. Elle met en scène les paysages de sa région, l’Auvergne et Chaudes-Aigues, milite pour une société plus respectueuse de la nature grâce à l’utilisation des énergies renouvelables. En se promenant dans le décor qu’elle a imaginé, Blandine constate avec étonnement que certains personnages lui échappent et mènent une existence autonome. Certes, ce n’est qu’un jeu. Mais quand le virtuel s’invite dans le réel. Comme cela semble le cas, on peut s’intriguer… « Les Mondes d’Arven » le titre fait allusion aux Arvernes, ce peuple gaulois dont le territoire correspondait à l’actuelle région d’Auvergne. C’est un plaidoyer en faveur d’une société plus en adéquation avec son écosystème naturel grâce à l’utilisation des énergies renouvelables et aux bienfaits géothermiques en réponse aux défis environnementaux de demain. Prévue en trois tomes, la série demeure en phase avec

  1891, le fils Abrial vend la compagnie éponyme au comte de Bondy, associé aux marquis de Beauvoir et de Gouy d’Arcy qui vont l’exploiter une décennie. Jean Ginisty reprend le lieu, le rénove en 1903. Il décède en 1918, sa femme assure la direction. 1912, Paul Febvret épouse Jeanne Papon, proche famille des Ginisty, ce mariage devient l’acte de sérendipité à l’origine de ce qui deviendra le premier véritable établissement thermal. Paul Febvret et monsieur Virolleau achètent la propriété Ginisty, forment une société et envisagent la construction d’un autre bâtiment. En 1934, le centre flambant neuf reçoit ses premiers curistes. Dans le hall d’accueil trône une fontaine, symbolique et décorative, en plein milieu. Une marqueterie au mur représente une porteuse d’eau qui a passé allégrement les restructurations de l’immeuble. Le griffon, lui, s’est promené dans la cité thermale à Géothermia, puis dans un coin d’où il est ressorti pour subir un ravalement. L’atelier mosaïque d’Interg