Montrons-nous précis, ce film ne possède rien d’une superproduction bien au contraire, il dure une heure, capté dans un magnifique noir et blanc dans la vallée du Claux quelque part dans le Cantal. Les acteurs sont des autochtones, tous sans exception. Dès l’ouverture de la salle, Frédéric Pelle accueille la quarantaine de regardeurs avec le sourire de l’homme heureux venu présenter sa réalisation dans le Cantal. Tournée en 2022, d’après le livre éponyme d’ André Vers, un gamin du pays. L’œuvre, ne ressemble en rien, à un énième document qui sue la nostalgie et le « mieux avant ». Ce moyen métrage se veut un témoignage, le reportage d’un quotidien rural. Duquel sourd une sincérité et une fierté paysannes. Subsister avec ce que l’on possède, sans demander autre chose. Sans penser plus loin que le cycle des saisons et les travaux des champs avec parfois, en prime, un verre de trop au bistrot du coin. Les acteurs, heureux, revivent ces moments de leur existence dans les années cinq...