Romain, Manon , Simone, le seau et la serpillière.

Avec ce titre, on pourrait croire à une fable de La Fontaine. Mais que l’on ne s’y trompe pas c’est une tout autre histoire où cependant le récipient et son accessoire demeurent tout de même importants. Ce mercredi matin vers onze heures au Moulin des templiers nous sommes assis autour d’une table dont le plateau consiste en une ancienne meule en granit, posée sur son socle par Louis Chardenoux. C’est plus qu’un souvenir en ce qui me concerne. Le monsieur possédait une obsession pour cet endroit, son hôtel-restaurant éponyme et son environnement. Romain et Manon sont les nouveaux exploitants des lieux depuis la retraite de Simone Gascuel. Le parcours des jeunes gens, tous les deux dans leur trentième année, ne détient rien d’atypique, mais courageux. Ils se rencontrent, se trouvent un projet commun : quitter le confort de leur profession à Clermont-Ferrand pour rentrer dans le Cantal, à La Valette où Romain entraîne Manon, originaire de Saint-Poncy. Ils démissionnent ...