LES BONHEURS DE PAULOCHON

  Voici quelques jours les dix féminines de Chaudes-Aigues pétanque, au cours d’une cérémonie impromptue, recevaient leurs tenues officielles offertes par l’entreprise Pruniéres. Ces dames réclamaient depuis quelque temps une sorte de livrée distinctive des autres équipes et des joueurs locaux. La dotation d’un polo et d’un t-shirt fort seyants pour chacune apportait une légitimation satisfaisante de leur souhait. Si l’artisan finançait une partie des tuniques, le club acceptait à l’unanimité de régler la dépense complémentaire. Pour le Président Bonnal, cet équipement «  allait de soi pour différencier nos joueuses  ». Il se montrait dithyrambique lors de la répartition informelle : «  E lles rapportent de bons résultats que ce soit dans leur catégorie ou en équipe mixte. Elles nous sauvent parfois la mise. Elles sont appliquées, s’entraînent avec assiduité. Beaucoup de gars devraient prendre exemple. Un jour c’est vrai qu’elles nous dépasseront. » Les présents partageaient le verre

  Les grainothèques se développent en France. Elles demeurent un objet d’étonnement et de curiosité pour les usagers de la médiathèque, suscitent conversations et transmission d’informations. Le volet pédagogique s’avère essentiel sur ce projet. Rappelons tout de même que cette opération se trouve initiée par l’école primaire tout entière, des loupiots aux maîtresses. S’il autorise tout un chacun à prendre des semences, ne venez pas là, comme certains, pour alimenter votre printemps du jardin et économiser leur coût. Mais elle doit se dérouler dans l’échange, se fonde sur le principe de la gratuité et du partage. Cet état de fait oblige également à troquer des espèces végétales locales bien adaptées au climat et au sol, priorisant alors la pluralité biologique au sein d’un terroir. Cela permet à chacun de diversifier les variétés dont il dispose. Cette circonstance offre aussi la possibilité de produire à moindre prix ses propres légumes et fruits, ainsi d’accéder à une nutriti

Faites vous du bien à l'esprit et au corps 

Saint-Flour Communauté organise depuis le 19 avril et jusqu’au 19 mai la collecte des toiles d’enrubannage et d’ensilage, filets et ficelles. Ce service continue à être proposé gratuitement à tous les exploitants du territoire communautaire. Les plastiques agricoles seront ramassés sur différents lieux répartis sur 22 communes. Pour chaque point, un agent en assurera la réception, sur une journée entière. Dans le cadre de cet enlèvement, il convient d’apporter en vrac les bâches nettoyées et pliées. Ficelles et filets sont à séparer dans des sacs de 250 litres, à retirer auprès des mairies ou du Centre technique de la zone du Rozier-Coren à Saint-Flour. Les dates, horaires et emplacements se tiendront à Anterrieux : Carrefour de Valiette le lundi, 16 mai de 9 à 17 heures Chaudes-Aigues : Décharge des Bécasses, le lundi 16 mai de 9 à 17 heures Saint-Urcize : Garage communal, le lundi 16 mai de 9 à 17 heures Les agriculteurs peuvent se rendre sur le lieu de leur choix. En 2021, l

Dans le cadre de sa Saison culturelle, Saint-Flour Communauté vous donne rendez-vous à Anterrieux le 14 mai, à 20h30, pour assister à un spectacle émouvant, « Le Chemisier jaune », en partenariat avec la commune d’Anterrieux. À l'occasion d'un reportage sur les commémorations de la bataille du Mont Mouchet de juin 1944, Marcelle reconnaît Roger, son amour de jeunesse. Un flot de souvenirs l'envahit. À partir des témoignages qu'elle a recueillis, Séverine Sarrias donne vie à une galerie de personnages attachants, brossant un tableau sensible de cette époque troublée. Le musicien Arnaud Cance apporte à ce conte les airs traditionnels qu'il revisite.Tiré d’un important travail de collecte auprès des témoins directs de cette époque, « Le Chemisier jaune » rend hommage au courage des hommes et femmes de la Margeride. Un spectacle qui questionne la mémoire et notre rapport à l’histoire, par le conte et la musique, en français et en occitan. À Anterrieux, Samedi 14

  La foire du 8 mai version le retour, organisée par les agriculteurs, après deux années de suspension a connu une fréquentation habituelle. Les traditionnels stands, matériels, plants et fleurs, expositions diverses, repas roboratif renouaient avec le chaland. La découpe du cochon place du marché remettait le couvert . Un public à la marge goûte peu cette tradition, mais qu’importe. La plupart s’étonnent de cette pratique et apprécient cette coutume au point de se montrer curieux et d’y participer. Le pote-poète cette année s’est retrouvé privé de son microphone subtilisé par Eugène Juéry dont on sait l’éloquence humoristique embellie de quelques blagues bien senties et prisées de l’entourage. Les flonflons de la bourrée du Caldagués animaient l’environnement. La troupe et ses mélodies accompagneront en matinée une marche, une procession, vers le site typique de la source du Par. En guise de digestion, à l’issue d’une sustentation de plusieurs centaines de commensaux se formait un

Lors de leur exposition aux salons de peinture, les tableaux étaient, autrefois, vernis sur place durant des séances prévues avant la visite du public. La cérémonie d’inauguration d’une installation d’art, s’appelle toujours vernissage, reste un héritage symbolique de cette pratique ancienne. Intergénération, c’est bien connu, n’accomplit jamais rien à l’aune des différentes associations, a convié élus, invités, amis et affiliés au milieu de la période de sa rétrospective. Depuis de nombreuses années, elle propose à ses abonnés des ateliers culturels et manuels au cours desquels se partagent les savoir-faire et l’agrément de l’élaboration. La présentation se tient à la chapelle des pénitents chaque première quinzaine de mai. Elle montre la résultante de ses travaux hivernaux… Mais le plus gros du contingent s’appuie sur les créations de l’unité dessin. Les vastes cimaises du bâtiment offrent les compositions des adhérents exclusivement. Une centaine en ornent les murs de l’endroit

  Encore, une fois, une belle assistance participait à la commémoration du 8 mai 1945. Le lieu, le planol de l’église, se prête au recueillement dès la fin de l’office religieux. Il détient par ailleurs un environnement patent, approprié, aux solennités. Soixante-dix-sept ans après la cessation de la Seconde Guerre mondiale, la tradition reste respectée. Cette cérémonie du souvenir a rassemblé plusieurs dizaines d’observateurs en cette matinée du dimanche 8 mai 2022, au pied du monument aux morts. Le déroulé de la manifestation demeure identique au fil des ans depuis le dépôt de gerbes aux hymnes. Monsieur le maire donnait lecture du message de Geneviève Darrieussecq, déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants. Le conseil municipal, les sapeurs-pompiers, les gendarmes, ou leurs représentants, et les porte-drapeaux des diverses amicales encadraient l’aire de la célébration.

  Je vous en dis plus bientôt...