LES BONHEURS DE PAULOCHON

  Ce rendez-vous, au CHPR, avec le directeur conjoint du centre hospitalier et de la maison de retraite Sainte-Élisabeth me donne l’occasion de tester grandeur nature le protocole sanitaire de l’établissement. Une passante m’ avertit : Pour entrer,il faut savoir lire . Effectivement, mais il suffit de prendre les préconisations dans le bon sens et le sas s’ouvre à la condition de suivre les indications. Remplir le registre pour me retrouver, si je deven ais un cas contact. Thierry Desrolles que je ne connais pas m’attend dans le couloir qui mène à son bureau, masque obligatoire et accueil chaleureux. Il m’avoue «  Je suis un grand bavard  ». Je réponds «  moi aussi  ». Que font deux bavards quand ils se rencontrent ? Ils conversent ! L’entretien durera plus d’une heure. Premier volet son parcours . L’intéressé est originaire de l’Allier, arrivé début octobre dans le Cantal. Précédemment dans le Cher à Laguerche sur Laubois. Il s’affirme sat...

Selon l’Établissement français du sang, les réserves se trouveraient au plus bas. À l’heure du deuxième confinement, beaucoup sont à se poser des questions sur le don dans le contexte actuel de la pandémie. Il convient simplement de respecter quelques règles énoncées par le médecin de la séance. Ses préconisations permettent d’offrir son sang en toute sérénité même dans ce contexte très particulier de crise sanitaire. Peu pariaient sur la foule des grands jours pour la collecte prévue ce vendredi de novembre en la salle Beauredon. Malgré les apparences défavorables, 72 adhérents contribuaient à cette session à la surprise des organisateurs. Étonnant ? Peut-être pas autant que cela : l’association sportive était le partenaire de ce rendez-vous ce qui se traduisait par la présence de footballeurs nombreux à s’engager. Certains ont même joué les prosélytes. Outre Kevin Mathieu qui donnait pour la première fois, Thierry Vernhet revenait après une longue abstinence. Ce su...

  Dans son ouvrage « Ceux de 14 » Maurice Genevoix décrivait l’enfer enduré avec ses camarades des Eparges. Lesquels seraient sans doute étonnés s’ils apprenaient que 102 ans plus tard, malgré la crise sanitaire, les édiles de Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues, Saint-Urcize, Deux-Verges leur rendaient hommage au cours d’une cérémonie, certes réduite à sa plus simple expression, dont la sincérité du recueillement donnait toute la mesure de leur évocation mémorielle.

Le test RT-PCR demeure une technique qui permet de réaliser une réaction en chaîne par polymérase. Il nécessite un prélèvement nasopharyngé par écouvillonnage des cellules nasales profondes ponctionnées à l’aide d’une sorte de long coton-tige inséré dans les narines. Le processus ne prend que quelques secondes reste plus ou moins douloureux. Le bureau des infirmières Caldagués a décidé d’intervenir dans la campagne de tests. La procédure se tient à la salle Beauredon mise gracieusement à disposition. L’accueil et les obligations administratives s’accomplissent dans l’entrée, la saisie sous un abri à l’air libre. Ce jour-là c’est Anna qui participe à la manœuvre. Trois personnes patientent. L’opération pour chacun dure environ 15 minutes, formalités comprises. À l’issue Anna accepte de me renseigner sur le déroulement. C’est le choix des infirmières Caldagués pour faciliter la démarche des locaux. Cela leur évite de se rendre au laboratoire . À l’issue de leur tour...

  La commémoration de l’armistice de la Première Guerre mondiale se tenait à Maurines mercredi 11 novembre à 11 heures. Au droit du monument aux morts participaient les anciens combattants, le maire, les adjoints, plusieurs membres du conseil municipal et quelques personnes. Tout ceci se déroulait dans le plus grand respect des gestes barrières. Après le dépôt de gerbe, l’appel des morts, la minute de silence, la Marseillaise retentissait. La même célébration, organisée par l’association des anciens combattants, advenait ensuite à Saint-Martial et Fridefont.

C’est une histoire peu banale que celle de Nour et Arnaud Martin qui viennent de reprendre l’hôtel de la mairie. Lui est né à Bourg-la-Reine, elle au Maroc. Comment fait-on pour atterrir dans la cité thermale cantalienne ? Lui après plusieurs boulots se retrouve, grâce à ses capacités, responsable de la surveillance dans un casino. Dans le milieu sa réputation est appréciée, d’autant qu’ils ne sont pas nombreux à exercer cette profession ingrate. Il est approché par d’autres : employeurs qui possédaient plusieurs établissements dans le monde . Ils lui proposent le poste de directeur de la sécurité vidéo à Marrakech, il accepte. Au moment d’une pause. J e vois passer une jeune femme qui me fait un effet jamais connu. Et je l’aborde. Elle devient mon épouse, voilà 13 ans. Depuis nous ne nous sommes plus quittés et nous avons deux garçons. Le premier Louaniss est né au Maroc. Ensemble ils effectuent pendant 10 ans un tour du monde des casinos. Argentine, Équateur, É...