LES BONHEURS DE PAULOCHON

Jean Michel Corillion et Isabelle Coulon sont venus la première fois en Caldagués, région qu’ils ne connaissaient pas, pour présenter leur production, le dernier refuge, dans le cadre de l’opération je m’ouvre au monde . Ils découvrent un petit collège rural dont le principal Pierre-Jean Bellondrade a initié une proposition singulière. Ils remarquent que les élèves détiennent une disponibilité culturelle tant pour les documentaires que pour leur mise en œuvre. «  Notre constat, pour avoir bourlingué partout en France comme conférenciers est qu’ à ce jour nous n’avons jamais trouvé un tel engouement. La proximité de cette belle salle de cinéma , bien équipée joue le rôle de partenaire. » La crédibilité, en la matière, de Jean Michel Corillion et Isabelle Coulon passe par plusieurs années à courir la planète à la rencontre des peuples premiers dont les territoires s’amenuisent ainsi que leurs tribus disparaissent sans que personne ne s’en émeuve. «  Notre projet de reportage devrait

  Alexandra Ruat détient la charge des plus jeunes à l’école primaire de la très petite section, à la moyenne soit 16 bambins. Son intention reste de monter à la médiathèque une fois par mois où les enfants évolueront dans un autre univers pour leur offrir un environnement «  culturo-ludique » qu’ils pratiqueront, par la récurrence de leur passage, assidûment. Ici ils fréquentent une ambiance absente de leur quotidien. Ils quittent leur ordinaire pour des livres à foison, jeux qu’ils ne connaissent pas différents de ceux de l’école et de la maison. Mais ils ne savent pas lire à cet âge . ! Alexandra précise : Certes, mais ils apprennent à toucher les albums, à jeter un coup d’œil, cette sortie devient un divertissement. Je leur lis un conte, ils le mémorisent et le racontent avec leurs mots. Ils s’habituent à écouter une histoire. Cela les apaise et crée un rapport différent au livre. Au début, ils empoignaient l’ouvrage, le regardaient, le trituraient et le laissaient tomber au

  Ce vendredi 15 Octobre

Comme partout ailleurs en cette période de rentrée, le tennis club Caldagués vient d’ouvrir son école et accueillir ses premiers élèves. Pour l’instant ils sont onze à la fréquenter sous la férule de Nicolas Ducrohet. Nicolas se retrouve à initier des jeunes gens de 7 à 11 ans. Professeur d’éducation physique et sportive dans un lycée professionnel du Vernet-la-Varenne dans le Puy de Dôme jusqu’en 2016. Il bénéficie alors d’un congé de formation reconversion pour changer de métier sans pour autant s’éloigner vraiment du sport dont il reste un fervent adepte. Il choisit la « médecine physique et de réadaptation » (MPR) tout d’abord dans la station thermale de Royat. Il poursuit dans cette voie et se retrouve en milieu hospitalier. Le 11 mai 2020, il arrive en Caldagués au centre Pierre Raynal . Au printemps dernier son logeur, premier adjoint, lui parle de la renaissance de l’amicale de tennis. Ses compétences lui permettent d’encadrer et entraîner les enfants de la futur

La Source aux Saveurs, magasin de producteurs et artisans à Chaudes-Aigues avait ouvert ses portes pour la première fois le 25 juin dernier à l’issue d’une démarche lancée par le GVA Caldagués Aubrac. C’est afin de dresser le résultat de cette primo-expérience que l’ensemble des sociétaires et dépôts vendeurs se réunissaient mardi 28 septembre à la boutique. La conclusion affirme que le soleil a brillé cet été sur les marchandises locales dans un espace mis à disposition par Serge Vieira place de la mairie. Les autochtones et clients d’ailleurs, curistes et touristes ont pu profiter de l’accueil chaleureux et des conseils avisés des détaillantes avant de se délecter des spécialités Aubraciennes. Forts de cet essai, les membres fondateurs vont prolonger l’aventure jusqu’à la Toussaint en ouvrant exclusivement le vendredi après-midi de 15 h à 18 h. Une pause sera ensuite marquée en attendant les vacances de Noël. En prévision de la prochaine saison, si vous souhaitez rejoindre le proj

Ouvert à toutes et tous  

    Il y a longtemps que vous n'en avez pas mangé !

Après les deux voyages de début et fin d’été, l’un à destination des Cévennes l’autre de la Bretagne, le conseil d’administration a décidé de rouvrir les ateliers après presque deux années blanches. Certes, toutes les animations de l’association s’effectueront sous pass sanitaire . Dans un premier temps, les sections dessin enfants et adultes ressortent les pinceaux, les premières, avec un changement important puisque Sandrine Boucharinc a souhaité s’octroyer du recul pour se consacrer à un travail personnel. Ce sont Marie-Anne Dorléans et Évelyne Droz qui reprennent le flambeau. Les cours de musique se poursuivent avec la batterie ainsi que la guitare et une nouveauté, l’initiation au saxophone. Un module macramé est ouvert depuis le 22 septembre. Scrapbooking, patchwork, danse de salon, mosaïque, art floral et poney ne bougent pas, probablement aux mêmes horaires qu’avant. Enfants, adolescents et adultes vont pouvoir renouer avec les danses. Pour les veillées les trois date

Ce jour-là, il  assure l’intendance du relais de Requistat, attend le passage des participants. André Lossouarn se laisse aller à quelques confidences pour patienter et autres anecdotes sur la manifestation. Je vous signale que c’est mon 26e grand parcours. Le dernier, pour moi c’est fini. Pourquoi ? Je suis dans ma quatre-vingt-dixième année, je pense qu’il est temps d’arrêter. Il faut savoir s’arrêter. Chef de troupe en charge principalement du ravitaillement au Lac des fonds, il maîtrisait les besoins en fonction du nombre d’inscrits : eau, charcuterie, fromage, fruits ou boissons, pain. Le plus difficultueux demeurait dans la préparation des portions individuelles. On passait du temps à découper des jésus, débiter des carrés de Cantal, couper les baguettes, assurer leur conservation, la présentation . Mettre en forme l’accueil avec son équipe de fidèles, dont certains sont partis définitivement. Je me souviens du premier il démarrait de Saint-Urcize pour arriver à la presq