Les écoliers élaborent leurs courts métrages



Prévus pour le Conseil National de la Refondation Éducation « Notre école faisons la, ensemble » lie les établissements primaires de Chaudes-Aigues, Saint-Urcize et Neuvéglise avec le collège Louis Pasteur sur le thème de l’écologie. Frédéric Miquel, et Valérie Chassany dirigent les débats en ce qui concerne la préparation par l’écriture des deux scénarios, un pour chaque groupe de l’école primaire Caldagués. Premier détail sur chaque table trône un dictionnaire de langue française dont l’usage s’effectuera tout au long des deux heures que durera la session. Deux équipes rédigeront deux histoires différentes. L’une s’arrogera le plaisir de mettre en scène des zombies, l’autre de comprendre pourquoi un promeneur se retrouve aux urgences de l’hôpital. D’un côté un randonneur, parti sans gourde, donc sans boisson, se désaltère dans le lit du ruisseau qu’il suit. Il tombe malade quelques heures plus tard victime d’une intoxication. Le médecin après analyse accuse la flotte contaminée. En face, des spectres occupent leur temps à jeter dans le cours d’eau des détritus et divers résidus. La chasse aux morts-vivants s’ouvre ce qui entraîne une dépollution de la rivière, sans déchets. Elle redevient propre depuis l’élimination des zombies. Énoncées par les synopsis, il reste à préparer les prises de vues découpées en plan. Mais ils doivent poser tout ceci par écrit sur l’écran de l’ordinateur. Frédéric et Valérie se montrent intransigeants sur l’orthographe des textes. Utile, le dictionnaire sur la table se consultera pour éviter les fautes en tous genres. L’exercice paraît fastidieux, quels accessoires? Dans quel lieu tourner ? Qui fait quoi ? Mais il s’avère nécessaire pour passer à la captation. Tout doit se répertorier : les comédiens et leur équipement, le jour et l’heure. Rédiger le scénario de manière exhaustive, détaillée, nourrir les conversations, quels seront les acteurs, les gestes. Frederic et Valérie relisent les mots, les écrits, les descriptions. Certes rébarbatif, mais ô combien indispensable. Adjoindre les dialogues et ajouter une remarque. L’heure tourne, le temps passe, le film prend forme sur le papier pour une réalisation en mai prochain. Cette tâche rigoureuse sur le français vaut toutes les leçons de la matière en classe. Le cinéma se veut un art complet aux différentes facettes. Dans ce cas il révèle le travail minutieux sur l’écriture, l’imagination et la mise en œuvre. Il reste à concrétiser en images. 

 





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