Le conseil municipal avalise son entrée dans le futur parc de l’Aubrac.

En ouverture de la dernière réunion du Conseil municipal, l’assemblée recevait monsieur André Valadier, président du syndicat de préfiguration du futur parc naturel de l’Aubrac. L’ordre du jour comportait notamment l’adhésion de la cité thermale cantalienne à la charte du PNR Aubrac. Après le mot d’accueil de René Molines, monsieur Valadier disait : « Je ne suis pas ici en terre inconnue, j’ai eu à profiter des avantages de l’eau Caldagués, en même temps que vous, monsieur le maire. Ce partage des bienfaits tisse des liens. Chaudes-Aigues a toujours démontré un soutien conséquent depuis toutes ces années à ce projet de PNR dont nous allons trouver prochainement l’aboutissement ». Entendus les propos d’introduction, au moyen d’un document électronique, avec l’appui de Cloé Garrel chargée de mission eau et milieux aquatiques, le président développait les raisons qui conduisent la volonté du Cantal, de la Lozère et l’Aveyron de s’allier pour la création de ce parc naturel de l’Aubrac. « L’érosion démographique a atteint sa cote d’alerte  et nous sommes passés de l’antagonisme à la réconciliation entre l’agriculture et le tourisme. Désormais, un front commun existe pour rehausser l’identité de l’Aubrac ». L’Aubrac est un lieu ouvert et ce projet ambitieux arrive au bon moment au rendez-vous de l’actualité. La définition de la notion de parc était rappelée. « Un Parc régional se veut un outil d’expansion territoriale orientée vers l’accentuation des richesses naturelles, culturelles (savoir-faire, histoire, bâti...) et paysagères. Il doit garantir un juste équilibre entre le développement économique et social, la valorisation et la préservation des patrimoines. Peut être classée, une contrée rurale aux sites et milieux natifs de grande qualité, mais dont l’assiette reste fragile ». Son existence ne crée pas de nouvelles réglementations ou contraintes. Sa charte ne peut s’opposer aux tiers et les règles applicables au droit de propriété (pêche, chasse, exploitation agricole des terres...) demeurent inchangées.  Ses actions tendent vers : la forêt, la biodiversité, le patrimoine, la culture, le tourisme. Le parc veut valoriser le territoire et en favoriser les marchés. « Cependant, il n’est pas non plus le père Noël » ajoutait André Valadier. Partenariat, coordination et synergie restent les trois mots qui peuvent résumer sa démarche. Il donnait l’exemple de l’eau :« Un trésor que nous devons protéger et conserver : notre eau énergie, l’eau écologie, celle thermale et thérapeutique, l’eau loisirs, celle essentielle à la vie. Notre eau n’est jamais fatiguée... » La Truyère venait dans la discussion. Un dialogue s’installait entre les participants. Dans la foulée, le conseil municipal votait, comme attendu, favorablement et à l’unanimité son adhésion pleine et entière au futur parc naturel régional Aubrac.



Les articles les plus consultés

Un couple de dentistes en visite

L’amitié en Caldaguès randonne à Thiézac

Cristiane et Juan futurs praticiens dentaires !

Restitution du projet de cour oasis