Quand l'Afrique s'installe au VVF

onsacrés à la culture africaine à travers la danse.
Accessible à tous, l’expérience a pour but durant la semaine
d’apprendre à qui le veut, sans condition d'âge et de proposer le
vendredi soir un spectacle. Personne ne ménage sa peine et son
organisme. Le djembé est l’instrument roi. Notre homme recrute
trois ou quatre participants à qui il enseigne la cadence de la
frappe sur le tambour et quelques heures plus loin l’instrumentiste
fait preuve d’une vraie dextérité. À raison de deux heures le
matin et deux autres en après-midi les danseurs s’échinent au
départ et jouent « naturellement » en fin de stage avec
les rythmes et leur corps dans son entier. David Cissokho, ne se
départit jamais de sa bonne humeur et du talent pour amener tous les
acteurs à proposer un travail d’ensemble basé sur le rythme. Sa
pédagogie, sa disponibilité et son expertise professionnelle
relèvent du phénomène. Le groupe le vendredi à 10 heures est
soudé pour ne pas dire solidaire lors de la répétition générale
où le tempo est infernal. Les bouteilles d’eau se vident. Les
danseurs s’épuisent, mais le spectacle est saisissant de maîtrise
pour et par des vacanciers peu ou pas prédisposés à ce genre
d’exercice, mais la virtuosité du moniteur a déteint… David
raconte une autre partie de sa vie, son groupe de danseuses , ses
enfants, ses escapades. L'énergie déployée par le danseur en
boubou impressionne le Journaliste photographe né comme lui dans la
première moitié du siècle dernier... Mais là c’est une toute
autre histoire.