LES BONHEURS DE PAULOCHON

  L’association issue de Fridefont a décidé de transporter sa bonne humeur et le talent de ses artistes-acteurs ou comédiennes dans divers points de la région depuis Fournels en passant par Neuvéglise avec une dernière étape au pays des eaux chaudes. Quand on consulte la liste des participants on peut s’étonner d’autant de monde. L’organisation de la soirée le justifie. Samedi dernier, ils investissaient la salle Beauredon qui se remplissait sans coup férir. La question qui se posait est ce que Marguerite les accompagne toujours ? Les spectateurs se montraient rassérénés en l’entendant . Il faut admettre qu’elle est restée pragmatique tout au long de la soirée, avec sa bonhomie et son langage parfois teinté d’un accent étrange. Marguerite les charmait par son sens de l’humour et de la répartie. Comme d’habitude, le programme se voulait exhaustif sur le déroulé de la soirée qui s’avérait particulièrement chargée. On pouvait lire également cet avertissement «  Spectacle in...

  En Mai

   pour toutes les générations

Que l’amitié en Caldaguès fasse voyager ses membres en Autriche, en Italie ou en Espagne, elle sait également les emmener en des excursions d’une journée. En des endroits proches, elle entrainait ses adhérents, la semaine dernière, sur les bords de la Dordogne à Bort les orgues. 54 adhérents de l’association ont participé à la promenade du côté du château de Val, l’incontournable, avec visite du monument emblématique qui date du XVᵉ siècle. Avec la mise en eau de la retenue de Bort en 1951, il a pu rester intact et son environnement naturel s’est modifié. Très bien conservé, depuis le XVe siècle, l’intérieur demeure partiellement aménagé et reçoit des expositions temporaires haut de gamme. Autre rendez-vous, autre monde, un musée s’est installé dans les anciennes salles des tanneries de Bort, qui ont fermé en 1991. Il retrace l’histoire de cette industrie aréale qui a connu son apogée dans les années 1960. Les Caldaguès identifiaient les étapes de production et t...

Mais n'oublie pas d'aller au ciné

Elles sont quatorze plus un homme, dissipé, dans la cuisine de Simone Gascuel. Un silence religieux règne dans ce que l’on pourrait appeler le plus sacré des lieux culinaires. Lui se tient côté plan de travail. Lui, c’est Bernard Harault, au parcours professionnel atypique. Depuis ses 14 ans, son entrée en apprentissage jusqu’à 68 ans, il fut boulanger-pâtissier dans la bonne ville de Bourges. Avec son épouse, il y tenait boutique. Bernard Harault développait conjointement une addiction pour le chocolat. Il le préfère à la pâtisserie. Autodidacte en la matière, il travaille le chocolat malgré les nombreuses difficultés. Mais, car il existe un mais, le chocolat reste une denrée fragile et délicate à mettre en œuvre. Il faut le travailler dans un environnement spécifique et une atmosphère fraîche. Les élèves boivent les paroles du maître. Cependant, les questions fusent à chaque étape. Toujours pertinentes, pleines d’attention pour le maître chocolatier qui prodigue un cours de fabr...