La création d’un parc thermal
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Saint-Flour
Communauté va aménager un parc au cœur de Chaudes-Aigues. Ce
projet se situe sur cette
parcelle intercommunale d’une surface de 1200 m2 (Le Clos
Juéry) entre la Maison des services et le square Pierre Vialard. Ce
terrain occupe une position stratégique dans la cité thermale. Il
correspond à l’emprise d’un des plus anciens moulins de
Chaudes-Aigues, détruit en 1956 par un incendie, et d’une
construction adjacente postérieure. Aujourd’hui en friche, seuls
quelques arbres fruitiers témoignent encore de sa précédente
fonction de jardin. Longeant directement l’avenue Vialard, la
parcelle offre depuis la rue une perspective intéressante sur le
bourg dominé par l’église. Cet espace paysager sera aménagé
autour de la thématique de l’eau, avec des fontaines, afin de
rehausser l’activité thermale du village et présenter
un lieu propice à la détente. La précédente communauté de
communes l’acheta avec l’objectif d’y créer un élément
d’accueil et de promenade à destination des habitants, résidents
du centre hospitalier Pierre Raynal, à proximité, touristes et
visiteurs. Le projet définitif par des orientations prononcées doit
prendre en considération les lignes générales suivantes.
Valoriser
l’eau, élément emblématique de Chaudes-Aigues. Aménager un
jardin et des intervalles adaptés à la topographie du terrain.
Affirmer un fil conducteur par le choix des végétaux et des
matériaux. Faciliter les approches piétonnes et des personnes à
mobilité réduite depuis le parc de stationnement de la piscine et
l’avenue Pierre Vialard. Construire
un local sanitaire accessible. Quid de l’affectation future du
square Vialard avec son espace de mémoire contiguë à la route et
qui perdra sa vocation si le monument est déplacé ? Il
deviendra conséquemment une aire à intégrer à l’aménagement de
la parcelle intercommunale. L’emprise du moulin reste lisible sur
le terrain et les vestiges de la façade (conservée sur la hauteur
du rez-de-chaussée) demeurent présents. Compte-tenu de leur intérêt
historique et pédagogique, le projet s’appuie sur la
revalorisation de cet ensemble d’éboulis. Le chantier démarrera
au mois d’octobre 2018 et représente un budget de 491 210 €,
soutenu à 75 % par des fonds européens, l’État, les
conseils régional et départemental.
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