Samedi 21 juillet dès 10 heures… Rendez-vous était pris devant la
médiathèque. Démarrage tranquille, mais sûrement. Direction le
château du Couffour là-haut. En route, au détour d’un sentier le
comédien Marc Roger se posera au milieu des participants pour une
communion littéraire. Puis le groupe poussera et s’installera sous
le frêne du Couffour plus que centenaire pour la découverte de
plusieurs textes notamment « Mimi » de Louis Michel
Cluzeau extrait du « Cheval de Bellac ». La halte
régénérera les organismes. Avant de poursuivre jusqu’à la croix
de Védrines. À midi une pause gourmande, chacun avec son
pique-nique autour d’une lecture bucolique. Puis la promenade
s’achèvera au café Costeroste dont les portes s’ouvrent pour un
goûter avec « le rêve du renard » de Kelzaburo Tejima .
Le soir, soixante personnes, mais pas un seul élu, se laissent
embarquer à découvrir l’expérience d’un jeune homme qui décida
un jour de passer son existence dans les feuillus. En 1767, suite à
une dispute avec ses parents au sujet d’un plat d’escargots, Côme
Laverse du Rondeau monte dans l’yeuse du jardin. Il ne descendra
plus des arbres jusqu’à sa mort, s’éveillant au savoir et à
l’amour, à la solitude comme à la fraternité. Conte
philosophique en hommage au siècle des Lumières, autoportrait d’un
excentrique épris de liberté. C’est « le baron perché »
d’Italo Calvino interprété par Marc Roger, sur une branche haut
perché, du parc d’agrément sous les lignes de vie de
l’accrobranche. Le livre enchante par son humour généreux, ses
constantes inventions, son humanisme intemporel. Mais également
par la performance, tant visuelle qu’exprimée de Marc Roger. « Par
monts et par mots » est devenue une itinérance, imaginée et mise
en place par la Direction de l’action culturelle du Conseil
départemental. Elle propose gratuitement, ces moments de lectures
par des compagnies artistiques professionnelles, de textes
littéraires, classiques et contemporains. Un projet d’éducation
qui s’adresse à tous les publics. L’objectif de la manifestation
reste d’inviter à partager : un prononcé en musique, qui
bouleverse le rapport traditionnel au livre, rendu soudain plus
proche, plus précieux, plus collectif et plus intime à la fois.
Concours de pétanque interne
Les pétanqueurs se réunissaient, dimanche dernier sur leur boulodrome en plein air. Ils avaient décidé d’assurer un tournoi entre eux, tout bonnement. Les dieux de la discipline se trouvaient avec eux et leur président. À 9 h 30, au moment du café pour tous, chacun notait l'absence de brioche. Tout commençait par un tête-à-tête et une doublette. Pouvaient participer les membres, les licenciés, mais aussi les simples adhérents, qui soutiennent le club sans pour autant prendre part aux compétitions, un peu comme les fans de football. N’importe qui peut obtenir une carte de sympathisant. À chacun de se la procurer. Vers 12 h 30, après un léger apéritif, tout le monde se postait autour de la table pour une viande en sauce avec des pommes vapeur. Succédait un pâté en croûte avec la salade. Par la suite, tout ce beau monde prenait la route du fromage : Saint-Nectaire, Cantal et Laguiole. Enfin, une tarte aux myrtilles de Deux-Verges parachevait le tout, prépa...