Quand le Cantal fait du cinéma.
Le 7éme art est un puissant vecteur de communication et d'image. En soutenant des productions cinématographiques, les régions contribuent à valoriser leur patrimoine, leurs paysages, leur compétence et leur identité culturelle auprès d'un large public. Les films captés sur une contrée peuvent susciter l'intérêt des touristes et les inciter à venir découvrir les lieux de tournage. Ils peuvent participer à améliorer l'attractivité du territoire et dynamiser des zones rurales. Telle est, en substance, la position de Bruno Faure, président du Conseil départemental, sur cette question. Il se trouvait au Collège Louis Pasteur en compagnie des 17 élèves de l’atelier cinéma de l’établissement. Didier Touraine, instigateur du livre « Le Cantal fait du cinéma » se trouvait inspiré par la démarche de Bruno Faure. L’auteur regrettait qu’une œuvre financée par le Cantal, « les folies fermières », se retrouvait « triste dans ses paysages et laide dans son décor ». Il se mettait à l’écriture de son cinquième roman. Avec trois personnages aux convictions diamétralement opposées. Ils développeront cependant un tournage où les lieux, ciels et panoramas apparaîtront dans leur idéal pour donner envie du Cantal. Une fiction où l’on suit le processus créatif des rôles et du héros local, parue aux éditions Maloloire. Les adolescents recevaient chacun un exemplaire du bouquin. Didier Touraine se pliait volontiers à une séance de dédicaces à l’intention des réalisateurs en devenir. Avec M. Bruno Faure, Didier Courtine, et Sandrine Renaire des Éditions Maloloire (Vic-sur-Cère), on comptait également la présence de : Mme Nicole Batifol, conseillère municipale, Mme Sylvie Palhol, principale du collège, Mme Élodie Salson, documentaliste au collège, M. Jean-Jacques Monloubou, conseiller départemental, M. Rodolphe Mathieu, professeur responsable de l’atelier cinéma, M. Frédéric Miquel, intervenant de TV Aubrac.