Quand les cours moyens mènent l’enquête.
Ce jour-là, un lundi, les sections de madame Valérie Chassany, s’égaient un peu partout à Anterrieux, au studio d’enregistrement et dans les salles du haut. Dans le cadre de l’Emi, les enfants vont enquêter. C’est bien le mot pour mettre en pratique ce qu’ils apprendront dans le contexte du dispositif ci-dessus. Ils resteront dans ce qui est affiché dans leur classe en interrogeant une historienne, Marie-Claire Tourette. En rendant visite au musée de la résistance d’Anterrieux, puis en consultant nombre de documents. En résumé, qu’est-ce qu’une information, sinon quelque chose de nouveau ? Elle rapporte des faits (date, lieu, personne ou objet) sur ce qui arrive. D’abord vérifier si ce n’est pas une anecdote, une rumeur. C’est surtout à destination du plus grand nombre. On va la diffuser par le biais d’un média qui va permettre de transmettre la nouvelle : un texte, écrit en bon français, pour les quotidiens ou le Web, ou une émission radiophonique. On utilisera la vidéo et le son, un support audiovisuel : télévision et internet. Des photos pour le réseau mondial et les journaux. Où ils devront mettre en pratique des conseils de l’EMI. Ils seront dans l’obligation de s’en tenir à cette situation pour savoir et connaître qui étaient monsieur et madame Fournier pendant la guerre 1939-1945. Ils habitaient Chaudes-Aigues, du côté de la rue Saint-Jacques. Ils entrent dans l’histoire locale par la grande Histoire. Actuellement, les élèves parcourent le village, consultent des ouvrages, visitent le musée d’Anterrieux et interrogeront Marie-Claire Tourette pour replacer le tout dans un contexte factuel. Ils traiteront la question pour tous les supports d’Internet aux journaux. Ils tourneront un documentaire sur le sujet qu’ils proposeront au public. Une saine occupation