Hélène Fournier combattante de l’ombre
Le réduit de la Truyère était un maquis important situé dans le Cantal, autour de la vallée de la Truyère. Il a joué un rôle crucial dans la résistance en Auvergne, notamment après le repli des combattants du Mont-Mouchet suite aux attaques allemandes de juin 1944. Les enfants des cours moyens ont poursuivi leur travail sur les événements qui se déroulaient en 1944. ils enquêtaient durant plusieurs jours et mettaient leurs découvertes en un film documentaire. Ils traitaient leur sujet sous l’angle d’ Henri Fournier, fondateur et chef du groupe Revanche. Il demeure une figure clé de la Résistance dans le Cantal ainsi qu’un des instigateurs du réduit de la Truyère. Avec un focus particulier sur les actions de sa femme qui collaborait dans l’ombre. Le rôle précis d'Hélène, sa conjointe, nécessiterait des recherches complémentaires pour être tout à fait établi, mais sa complicité dans la Résistance locale, compte tenu de son lieu de résidence et de la responsabilité de son mari, est très probable. Marie Claire Tourette, historienne et enseignante, participait comme intervenante lors de la diffusion du journal télévisé. « Hélène Fournier n'était pas seulement l'épouse d'Henri Fournier, mais une partisane énergique et engagée, remplissant des fonctions importantes d’informations et de liaison. Elle contribuait de manière concrète à l'organisation et au soutien du maquis dès sa création. » Marie Claire Tourette apportait plusieurs éléments de réponse « Hélène Fournier a sans doute agi en tant qu'agente de renseignements. Cela impliquait vraisemblablement de collecter et de transmettre des données cruciales sur les mouvements et les attaques de l'ennemi, les dispositifs de défense allemands, et d'autres indications utiles à la Résistance. Son initiative de se mobiliser pour réquisitionner l'établissement thermal de Chaudes-Aigues au moment de la constitution du groupe Revanche reste une démarche significative. » L’historienne concluait « Cela spécifie qu’elle a compris la dimension de profiter d’infrastructures et de lieux stratégiques pour appuyer les opérations du réseau, que ce soit pour l’hébergement, les réunions ou, le cas échéant, comme l’infirmerie. Sa présence sur place au moment clé de la formation du maquis souligne son engagement précoce. » La mémoire de ces hommes et femmes est aujourd'hui préservée par des monuments commémoratifs et le Musée de la Résistance d'Anterrieux, qui en retrace l'histoire. Le reportage sera bientôt visible sur internet. Nous vous tiendrons informés.