Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues préfère l'Aubrac
Au
cours de la dernière Réunion du conseil municipal sur le
devenir de l’intercommunalité,
dans le cadre de la loi « NOTRe »,
le Conseil municipal de
Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues souhaite jouer la carte de l’Aubrac.
Nous avons contacté
Vital Gendre maire de la commune pour
quelques précisions.
Paulochon :Pourquoi
une telle décision ?
Vital
Gendre : Mon
conseil municipal en a décidé ainsi à l'unanimité. Il préfère
intégrer l'Aubrac dont nous faisons partie intégrante depuis des
siècles. Cet Aubrac historique nous parle et nous croyons au futur
parc naturel régional. Aller ailleurs n'est pas pertinent pour nous.
Notre zone de migration qu'elle soit sociale, commerciale, médicale
se situe plus vers le plateau : Nasbinals, Laguiole,
Saint-Urcize. Je pense que Saint-Rémy ne sera pas la seule commune à
prendre cette décision.
P :Les représentants de l'état ont dit à qui voulait l'entendre qu'il n'y aurait pas d'éclatement des intercommunalités et encore moins un transfert interdépartemental.
VG :
Personnellement je n'ai pas
entendu Mr le sous-préfet affirmer cela. Certes ils sont plus
réticents sur le changement de département. Si nous allons du côté
de Saint-Flour comme on semble vouloir nous l'imposer nous serons un
simple numéro parmi une centaine de conseillers intercommunautaires.
Nous devrons approuver des projets déjà ficelés. Notre voix n'aura
aucun écho. Nous ne serions que les éternels oubliés dans ce cas.
P : Quel serait donc votre proposition ?
VG :Le
conseil municipal exprime par sa décision une ferme résolution
collective de s'agréger à une intercommunalité tournée vers
l'Aubrac. Cet Aubrac historique avec un périmètre
interdépartemental englobant notamment les communes aveyronnaises
formant actuellement les communautés de communes Aubrac-Laguiole,
Argence et Viadène. Le futur PNR est une vraie opportunité
économique et touristique pour les communes cantaliennes du plateau.
Une opportunité de développement. Culturellement, historiquement et
socialement nous nous y reconnaissons. Nous restons pragmatiques et
réaliste dans notre réflexion.