Le site « Mémoire des hommes » n’a cessé de
s’enrichir de nouvelles bases nominatives . Inauguré le 5 novembre
2003 avec à disposition 1,3 million de fiches des « Morts pour
la France » de la Première Guerre mondiale, complétées en
2008 par les journaux des unités pour ce conflit. Grâce à
l’internet donc le travail de reconstitution est facilité. Jean
Favier ne cache pas que ce site est une mine de renseignements dont
il tire la substantifique moelle afin de parfaire son projet. Se
souvenir des poilus du canton Caldagués décédés aux combats de
1914/1918. « Le musée de la résistance d’Anterrieux »
propose au public de consulter les fiches de tous les mobilisés
figurant sur les monuments aux morts des douze communes de l’ex
canton de Chaudes-Aigues. Pour mémoire, 348 soldats ont perdu la vie
lors de la Première Guerre mondiale. Dont 84 de Chaudes-Aigues, 69
de Saint-Urcize, 47 de Lieutadés, 24 de Maurines, 21 d’Espinasse.
Également 21 de Saint-Rémy-de-Chaudes-Aigues, 19 d’Anterrieux, 17
de Saint-Martial, 15 de La Trinitat, 13 de Fridefont, 11 de
deux-verges et 5 de Jabrun. Tous ces renseignements permettent de
construire une fiche signalétique pour chaque nom inscrit sur un
monument aux morts. Pièce anthropométrique avec certaines
indications comme la taille, la forme du visage, la couleur des yeux,
un « portrait » qui décrira également, la silhouette,
le degré, de 1 à 3, de scolarité.... Trois équivaut à « sait
lire et écrire ». On y trouve aussi la cause du décés, en
majorité « tombé au front », les décorations, les
faits d’armes, les punitions, voire les condamnations... Mais ces
fiches n’auraient que peu d'intérêt si Jean Favier n’y ajoutait
le contexte militaire et social avec des fac-similés de documents .
On appréhende : le ravitaillement, le numéro de tombe, les
conditions de vie au pays à travers la presse ou en caserne avec les
journaux des régiments, les évasions, les estropiés... Ainsi à
Chaudes-Aigues existait un hôpital des convalescents après lésions
de guerre dont un reportage nous dit : « Les Caldagués
accueillent les blessés à leur descente du train à Saint-Flour et
les conduisent à Chaudes-Aigues dans un autobus au confort moderne,
véhicule avec des suspensions souples... » Bref, quand on
imagine les transports de l’époque… On trouve souvent plusieurs
fils de la même fratrie auxquels on doit y ajouter un gendre pour un
lourd tribut payé à la nation. C’est au cours de permanences que
Jean Favier, accompagné d’André Salson président du musée de la
résistance, tient à disposition du public ces archives. Tous ces
renseignements permettent d’approcher la réalité de la Grande
Guerre et de ses ravages sur les populations.
Le Col des « 13 vents » très fréquenté
Le lieu-dit ou col des Treize Vents est particulièrement fréquenté. Sa dénomination est liée à la géographie spécifique des gorges du Bés. La qualification "13 vents" fait référence à l'exposition du passage aux souffles de la région, créant un phénomène local qui a donné son appellation à l'endroit. C'est un point de vue panoramique apprécié par les marcheurs, offrant une vue spectaculaire sur le canyon. C'est aussi un point de départ pour les promenades dans les gorges du Bés. Un Éco-Bivouac y est implanté. L’endroit est très prisé pour la randonnée, mais autant pour l'escalade sur les falaises de granite. Il sert également de terrain d’entraînement pour les sauveteurs en montagne, qui y trouvent des voies engagées autorisant de simuler tous les scénarios. Ce mercredi à 14 heures, une lumière parfaite et un temps idéal me permettaient de réaliser quelques clichés pour ma photothèque. Marc Guibert , vice-président du PNR et président du Grand Parc...
