Le
genre, masculin/féminin, homme/femme, est une donnée tellement
ancrée dans nos vies depuis notre conception qu'elle en fait partie
comme une évidence à peine discutable, à peine visible pour la
plupart d'entre nous. Pourtant, ce genre nous façonne, nous
conditionne dans ce que nous sommes, ce que nous pensons devoir être,
dans la façon dont nous regardons, abordons, échangeons avec les
autres. Peut-on, aujourd'hui, en 2016, exister vraiment, pleinement
sans se référer, sans s'identifier à l'une des deux catégories
« homme » ou « femme » ? A la fois
dans son quotidien, dans ses relations avec les autres mais aussi
plus profondément, plus intimement dans son individualité, son
humanité. Danse, conférences, photos, diaporamas, témoignages
sonores sont les ingrédients de la performance proposée. Avec
la danse, la troupe essaie de s'adresser directement aux sens, aux
émotions, tout en jouant avec les représentations, les schémas,
les grilles de lecture et de décodage. Avec les conférences,
étayées par un contenu solide, teinté d'humour et de décalage,
ils sollicitent davantage la réflexion, les questionnements. Dans
ces deux univers, le corps, les corps sont fortement présents,
source fondamentale de l'inscription et de l'expression du genre des
êtres. Julien
Picquart d'affirmer « Et quoi ? Nous serions allés sur la
Lune, nous aurions inventé les vaccins et Internet, espéré la
liberté et écrit l'égalité, réduit l'espace et élargi le temps.
Et nous resterions à l'étroit dans nos sexes, renonçant à créer,
à innover, à croire, oubliant qu'un autre monde est possible, que
l'histoire n'est pas écrite. » Un spectacle proposé par le
collège Louis Pasteur le jeudi 11 février à 20 h 30 au cinéma La
Source.
Un couple de dentistes en visite
Ils sont portugais et viennent de visiter la seule station thermale du Cantal. Le village leur plaît, pour ses infrastructures, les potentialités et l’accueil chaleureux. Quand on leur demande s’ils souhaitent s’installer en Caldaguès, la réponse reste catégoriquement OUI ! . Voici quelques clichés en attendant l’entretien qu’ils m’ont accordé.