Le
Centre Hospitalier Pierre Raynal proposait jeudi dernier à tous les
publics une conférence sur le thème de l’AVC au Cinéma La Source
à entrée libre.
Un
accident vasculaire cérébral (AVC) ou attaque cérébrale, se
caractérise par une défaillance de la circulation du sang qui
affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Il survient
à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau et
provoque la mort des cellules nerveuses, privées d’oxygène et des
éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions. Chez la majorité
des gens, aucun de signe précurseur d’une crise, n'existe.
Toutefois, plusieurs facteurs de risque peuvent être surveillés...
C’est le docteur Caumon,
médecin
urgentiste et directeur du SAMU du Cantal qui ouvrait la
session en détaillant les symptômes par le truchement d’un quiz
pédagogique. « Les
cellules nerveuses privées d’oxygène, ne serait-ce que pendant
quelques minutes, meurent ; elles ne se régénéreront jamais.
Aussi, plus les délais entre l’AVC et la prise en charge médicale
sont courts, plus le risque de séquelle grave s’amenuise.
Le Docteur Boutaa,
spécialiste en
médecine physique et de réadaptation au centre hospitalier Pierre
Raynal décrivait exhaustivement
toutes les étapes de la prise en charge rééducatrice pratiquée
dans l’établissement.
“Dès son arrivée
au CHPR : orthophoniste, kinésithérapeute et ergothérapeute
vont jauger les
capacités de la personne malade à réaliser des activités
quotidiennes comme s’habiller, manger, se laver, parler,
comprendre... Suite à cette évaluation, ils vont travailler avec le
patient pour récupérer les fonctions atteintes. Lui réapprendre la
parole, l’écriture, accomplir les tâches ordinaires voire
professionnelles. »
Mr Laurent SOL,
ergothérapeute, basait son intervention sur « La
vie au domicile après l’AVC »,
modifications diverses pour l’existence courante et donnait
quelques pistes pour permettre une réinsertion dans la vie dite
normale « Pour
un plus grand confort et faciliter le retour au domicile :
adaptation du logement, gestes du quotidien. En fonction de la
gravité de l’atteinte et de la perte d’autonomie, il sera
nécessaire d’envisager des mesures pour aménager l’habitat et
de mettre en place une prise en charge à domicile. »
Une soixantaine d’auditeurs
assistait à cette rencontre. Une sensibilisation qui a connu un vrai
succès auprès de tous les âges, preuve que l’AVC reste une
préoccupation essentielle pour tous. Un public très attentif aux
propos des trois professionnels.