Il introduit son propos en vous expliquant que le métier de
volcanologue n’existe pas, n’est pas reconnu et donc « quiconque
peut s’afficher volcanologue ». Le ton est donné. Après
quoi il vous raconte sa vie. Né à Saint-Quentin (Nord) en 1959 une
situation qui ne le disposait en rien à devenir un géologue
spécialiste des volcans. À la suite d’un travail de terrain sur
les volcans de l’Aubrac du côté de Saint-Urcize et Nasbinals et à
sa véritable découverte de la volcanologie à Stromboli, où il se
rend en auto-stop, il s’établit à Clermont-Ferrand. Il y poursuit
ses études, qui vont le mener en Indonésie. Puis il vous dit qu’il
a « perçu le Puy-de-Dôme en éruption laquelle n’avait
rien de médical ». « Mais, je l’ai vu dans ma
tête » et il vous la montrera quelques minutes plus tard
sur le grand écran de La Source. Avant de vous « entraîner
dans un voyage spatio-temporel ». Tout au long de sa
rencontre avec le public, il maniera l’humour pour tuer certains
poncifs. Son introduction pose la question « Qu’est-ce que
un volcan ? ». Pour y répondre, il proposait à ses
auditeurs tout acquis à la cause volcanique son film « La
passionnante histoire des volcans d’Auvergne » à l’aide
d’images spécialement tournées sur des volcans actifs dans
plusieurs pays du monde. Après un tour d’horizon de dix des plus
grands cratères actifs au monde, choisis pour leurs dynamismes
éruptifs multiples. Vous découvrirez successivement les sites de
l’Auvergne de la chaîne des Puys aux monts du Cantal et les
monts Dore. De nombreuses animations permettent de comprendre le
principe de la formation d’un cône, d’un dôme, d’un maar ou
d’un stratovolcan. Un film qui allie le merveilleux à la pédagogie
et les images d’éruptions aux paysages auvergnats. Frédéric
Lécuyer vous entraîne à la découverte passionnante de tous types
de volcans, évite d’employer des termes techniques s’il le fait
il explique et définit. Ce scientifique réputé vous guide parmi
« les rondeurs endormies des volcans » du Massif
central. Devenus familiers par leur proximité, ils ont néanmoins
beaucoup à nous apprendre : « de types variés, plus
ou moins jeunes, ils ont modelé nos paysages de manière
importante ». Prochain rendez-vous en Caldagués le
jeudi 11 août à 17 h 30 et 21 heures.
Quand les écoliers se déguisent
La vocation première du carnaval voulait offrir au peuple un moment de liberté et d’allégresse et de livrer, au passage, des messages universels. Ce type de fête répandu en Europe consiste généralement en une période pendant laquelle les habitants des villes et des campagnes sortent déguisés. Cette année le thème de la parade se déclinait sur les jeux de Paris 2024. Les élèves de l’école primaire se retrouvaient pour défiler dans les rues et sur les places au son des sifflets et des tambourins qui rythmaient la cavalcade avec drapeaux et anneaux. Chacun à travers son accoutrement apportait sa touche festive, joyeuse, sa vision enchantée à cette manifestation olympique qui se déroulera à l’été prochain. Le bonhomme s’embrasait en fin de parcours. Ainsi le veut la tradition. Cette conception du carnaval consiste à le considérer comme un rite de purification, servant à tuer les démons de l’année écoulée afin de permettre la renaissance magique de la nature.