« Un récital avec des chants plein les yeux » par deux chorales

Cette soirée de vendredi restera marquée d’une pierre blanche par son intensité particulièrement réjouissante arrachant le spectateur à ses préoccupations ordinaires, hors le fracas actuel du Monde. Les maîtres mots : partage, harmonie, bonheur, auxquels on pouvait y ajouter homogénéité et émotion, tenaient les rênes de cette performance. La présidente Françoise Chayrigues en avant-propos accueillait le public et ne manquait de remercier tous ceux et celles qui permettaient le succès de cette veillée depuis le Père Jean Claude Marcenac jusqu’à la municipalité. Sans évidemment oublier l’assistance qui en construit la réussite. Le « Souffle du Par » avait convié ses homologues « Vallée de Chœur » de Massiac à partager cette manifestation. Deux phalanges quasi identiques l’une sous direction féminine, l’autre au masculin, à la dissemblance caractérisée. Quant à choisir, l’une ou l’autre relève d’une improbable gageure. Les deux répertoires différents et diversifiés ne supportent aucune comparaison. Le « souffle du Par » donnait son nouveau programme ; qui comme à son habitude fait voyager le public en première classe. Il invitait à une promenade paisible entre variétés, « la maladie d’amour », traditionnel « un poquito cantas » ou gospel « Every body sings freedom ». Nous retiendrons le standard « Mon amant de Saint-Jean » particulièrement réussi avec cette appréciable idée de l’orgue tenu par Nicolas Sauniéres. Certainement le meilleur titre du concert. « Vallée de chœur » effectuera une excursion dans les gammes de la musique sacrée de Giacomo Rossini, César Franck et Antonio Vivladi. Pour les Massiacois le tandem Souchon Voulzy est en vedette. De l’excellente chanson française bien transposée, interprétée au cordeau par un ensemble conduit par Dominique Baduel. Dont nous avons aussi beaucoup apprécié le « canon baroque » en ouverture de la seconde partie. Quant aux chants communs c’est là également une autre réussite de cette soirée avec « Ères tu » de Calderon juste avant l’entracte. Mais, à notre sens, le point d’orgue, l’apothéose restera en fin de concert le « Tollite Hostias » de Camille Saint-Saëns, dans une belle homogénéité et justesse de scansion qui véhiculeront une grande émotion. « Un récital avec des chants plein les yeux » pour paraphraser une station de radio.


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