Le
mur du « planol » terminé.
Du plus loin que l’on examine les cartes postales ou photographies,
le mur qui soutient le parvis de l’église existe. C’est
probablement dans les années 1836 à 1838 au moment de la
reconstruction du clocher découronné pendant la révolution. « En
plus du clocher, la commune avait également bâti les 41 marches
conduisant au “planol” de l’édifice religieux. »
Ecrit Pierre Chassang. Et implanté, sur un terrain proche, le
cimetière. Dans lequel, une fois désaffecté à l’ouverture de
l’actuel, jouaient beaucoup de gamins au milieu des pierres
tombales et des ronces . On peut donc sans se tromper dire que la
construction possède quelque 180 années de soutènement. Début des
années 2000 le SIVOM avait effectué quelques travaux de
renforcement. Bien sûr, la maçonnerie montrait quelque embonpoint
depuis plus d’une décennie. Comme l’affirment les
« spécialistes » : « A
l’abattage d’un arbre prés d’un mur si la souche n’est pas
retirée elle pourrit. Et laisserait l’eau former une
poche qui fragilise l’ouvrage et parvient au fil des ans à
provoquer son éboulement. » Quoi qu’il en soit, ce
furent 40 mètres cubes de pierres que l’entreprise Marquet
rebâtissait avant de reprendre l’assainissement qui passe au
pied. Démoli le 9, le 23 février il était quasiment achevé dans
les règles de l’art. Reste plus qu’à replanter un tilleul ou
deux.