Marie-Anne Dorléans anime l’atelier dessin pour adultes
Aujourd’hui un des microcosmes les plus dynamiques du Caldagués reste celui du dessin de l’association Intergénération. En fait ce n’est pas le mot adéquat puisque le résultat se termine irrémédiablement en peinture. Les compétences élémentaires, en l’occurrence, du citoyen lambda ne dépassent pas le fameux zéro plus zéro égalent la bouille à Toto. Chaque professeur affirme : dessiner çà se cultive, avec don ou envie. Savoir c’est tout d’abord apprendre. Posé ce postulat, tous ces gens au coup de crayon et pinceau doctement travaillés forcent l’admiration. Cet atelier désormais s’inscrit sous la férule de Marie-Anne Dorléans. Chacun découvre une nouvelle pédagogie qui finalement aboutit au même dénouement. Elle a d’abord refusé la proposition puis s’est laissée convaincre. Somme toute au bout de quelques séances tout le monde a trouvé sa place. « C’est souvent difficile d’arriver après quelqu’un d’autre. Les habitudes prises peuvent parfois… Mais quand j’ai vu le niveau, j’ai vite compris… » Affirme-t-elle d’entrée avant de poursuivre « Toutes les techniques sont représentées et tous les sujets : paysage, portrait… beaucoup d’acrylique. Personnellement, je préfère l’huile. » Elle ajoute : « Je dois m’adapter. Je n’impose rien, je guide. Je corrige quelques points sur les couleurs par exemple et leur mélange, des petits trucs, des détails. Rien de primordial. » Elle conclut, ravie d’avoir accepté la proposition d’Intergénération « Le matériel est excellent, et puis il y règne une superbe ambiance. J’apprends à connaître tout le monde. Je ne connaissais que Jean-Claude Puechemaille. » Et pour cause, c’est Marie-Anne qui a rénové les fresques de son café… Costeroste.