Notre Dame suscitera t’elle des vocations ?

 

Naguère lorsque vous demandiez à un gamin le métier qu’il aimerait pratiquer plus tard, la majorité répondait « pompier ». Visiblement, arrivé à l’âge adulte la vocation les a quittés. À l’occasion de la projection du film, Notre-Dame brûle, le SDIS du Cantal en profitait pour soumettre une opération de communication sur le volontariat. L’organisation d’une porte ouverte avant la séance permettait aux combattants du feu de parler de leur profession, de renseigner sur l’engagement. Ils présentaient véhicules et matériels en proposant boissons diverses et tranches de fouace, entamaient le dialogue. On notait la présence de Michel Brousse, maire, et de Olivier Julhes, commandant, et du président de l’amicale Caldagués, Yann Crispet. Olivier Julhes rappelait que les flammes ne constituent plus que 10 % des interventions et 80 % pour des assistances à personnes sur accident, ou urgences médicales. Déplacements multiples et variés désignent les 10 % restants. Désormais, les soldats du feu détiennent la mission de mettre en sécurité les œuvres d’art dans les différents monuments historiques, une préservation du patrimoine. Les carrières sur 30 voire 35 ans n’existent plus chez les volontaires, ce qui génère une rotation importante dans les centres de secours. Nous recrutons dès l’âge de 17 ans jusqu’à 50 ans et plus. Chaudes-Aigues a remonté sa position. Depuis quelque temps, l’effectif permet d’assurer sans appeler d’autres unités comme Neuvéglise ou Saint-Flour. Un équilibre précaire. La situation voudrait 3 ou 4 personnes complémentaires. Mais lorsqu’un sapeur travaille à l’extérieur de la commune, cela se complique. Ici, à Chaudes-Aigues, les agents municipaux sont mis à disposition, une entreprise est conventionnée pour un de ses employés, des artisans locaux participent. Espérons que Notre-Dame suscitera quelques vocations supplémentaires.



 


Les articles les plus consultés

Le baptême de l’air d’Intergénération

Le boulodrome glisse vers le mur