Le grand parcours agitateur, mais pas que.

Par PAULOCHON

 


Montagne et aventure donnera naissance au grand parcours ; tiendra durant 13 ans le festival du même nom avec plusieurs invités prestigieux : Sylvain Augier, Jean-Marc Boivin, Nicolas Vanier, Jean-Pierre Frachon et quelques autres. Déjà, Montagne et aventure s’était accaparé les gorges du Bés pour les nettoyer, sécuriser les parois, baliser le chemin des Espagnols pour accéder à un des sites majeurs d’escalade auvergnats. Postez-vous un jour de printemps sur le départ du sentier à Morsanges et vous serez étonnés. Les aficionados poursuivront l’équipement des lieux et les transformeront en terrain de jeux. Au changement de nom, l’association passera à autre chose avec des raids entre Chaudes-Aigues et Saint-Urcize et inversement. Le grand parcours évoluera ainsi que le nombre de ses participants. Lesquels remarqueront le pays, le plateau, la vallée de la Truyére, désormais labellisée, les eaux chaudes de la source du Par et les paysages sur le chemin vers l’Aubrac. Il a poursuivi pour aménager quelques itinéraires sur les trois départements, Cantal, Lozère et Aveyron explosant les a priori de territoire. Pour vous en convaincre, assistez à une assemblée générale, découvrez en images la croissance de l’union ski club de Saint-Urcize et du grand parcours, association de bienfaiteurs. Le terrain de jeu se déplace, mais demeure fidèle à la porte d’entrée cantalienne par Chaudes-Aigues. Les compères installent Aubrac-Aucoeur, un sentier de randonnée au départ de Saint-Urcize pour se rendre à Aubrac en Aveyron, puis Nasbinals en Lozère, et retour dans le Cantal. L’itinéraire reste accessible depuis les trois points cités dans un sens comme dans l’autre. Leur postulat tient en trois mots : protéger, valoriser, aménager. Ils veulent offrir un tourisme toutes saisons dans une logique de Parc naturel, sans exclure l’agriculture. En projet «  Verticalissime » qui devrait se dérouler dans les gorges du Bés avec animations, démonstrations et grimpe, mais aussi rencontres. Cet inventaire à la Prévert affiche l’attrait d’un pays. La méthode confirme les convergences de plusieurs entités avec leurs activités propres. Des investissements ou de simples idées, placés bout à bout, composent un modèle de territoire. Si les intercommunalités et autres syndicats mettent la main à la poche, le grand parcours lâche des participations financières comme pour le chemin de la Mine, les voies d’escalade ou le sentier du Bés. Tous possèdent l’Aubrac au cœur.

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