Maurines et son calvaire de Montclergues .



Il existe comme ce site, plusieurs lieux du Canton qui ne figurent pas au répertoire de l’office de tourisme. Lesquels méritent cependant la visite. Ainsi la paroisse de Maurines possède un calvaire en granit érigé en 1901 sur le monticule de Montclergues. L’emplacement fut béni solennellement le 16 mai 1901, jour de la fête de l’ascension par le doyen de Chaudes-Aigues. Les vieilles stèles plantées depuis 300 ans se trouvaient remplacées. Ce gracieux promontoire offre aux regards des visiteurs sans doute le plus beau panorama de la région. Il suffit pour vous en convaincre de vous y rendre. La pente demeure douce, pas très longue et d’accès facile. Le nouveau calvaire constitué d’un piédestal en pierre se couronnait d’un crucifiement en fer forgé. En 1902 l’endroit fut complété par l’installation d’un chemin de croix en pleine montagne. Ce parcours commence au bas de la butte pour se terminer à la grande croix du sommet. Chaque halte se compose d’un socle granitoïde surmonté d’un christ en bois dur, orné d'une plaque émaillée décrivant le sujet de la station et le nom de la famille donatrice. Face au dernier arrêt se dresse un petit monument en l’honneur de Notre Dame de pitié. Ce chemin de croix fut béni officiellement lors d’un grand rassemblement de fidèles le 8 mai 1902, fête de l’ascension. Le calvaire et les quatorze stations furent payés par une souscription publique. En 1859 au mois de mai sur la butte un piédestal en granit avait été érigée une piéta offerte par les Parisiens. Monseigneur de Pompignac en tournée pastorale dans le canton visita la madone le 11 juin 1859. Il proclama la vierge de Montclergues gardienne de toute la région. En 1909 la paroisse de Maurines commémora le cinquantenaire de l’implantation du monolithe. Une grande cérémonie s’est tenue le 5 septembre. La messe devait se dire en plein air sur la montagne joliment décorée, mais la pluie empêcha la célébration. Le soir, la procession se déroula au calvaire. On y porta la sculpture de Saint-Jean nouvellement achetée. En descendant , le doyen bénit aussi la statue de Jeanne d’Arc érigée à l’entrée du chemin de l’église. Les paroissiens continuèrent de se rendre en bonne et due forme sur les lieux pour les fêtes de l’ascension et de l’assomption. Et puis la tradition s’est perdue.

 




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