Un portrait de Jean Alazard



Rappelons que Monsieur et Madame Alazard ont fait don à la municipalité Caldagués de l’immeuble où se trouve la médiathèque et les jardins , devenus parking entre les hôtels Beauséjour et Sodade. Fils de terriens rouergats, émigré à Paris pour la fin de ses études au lycée Louis le Grand à Paris. En 1910 il passe le concours d’agrégation d’histoire. Jean Marie Albert Alazard nait à Lacalm en 1873., il se voue à l'enseignement après son agrégation d’histoire. Il est envoyé comme boursier de doctorat à l'université de Rome puis comme professeur à l'institut français de Florence. Tout en préparant son doctorat ès lettres qu'il soutient à Paris en 1924, il enseigne l'histoire de l’art et l'archéologie du Moyen âge à la Faculté des lettres d'Alger, dont il est élu doyen en 1948. «  Trapu, la tête carrée, les traits marqués, les yeux brillants, la voix bien posée, avec un léger accent rocailleux, toujours une autorité naturelle,  une aisance de grand seigneur, l’équilibre dans la force », tel paraissait le Doyen Jean Alazard.  Érudit et critique d’art, il permet à la Revue de la Méditerranée dont il est le directeur d’occuper une place importante parmi les organes d’expression de la pensée française. En 1930, il est chargé par le gouvernement général d’Algérie de l'aménagement du nouveau musée d'Alger et de la constitution de ses collections. Parallèlement, il poursuit ses activités d'historien de l'art en publiant de nombreux travaux sur le mouvement orientaliste en France des XIXe et XXe siècles, ainsi que sur la Renaissance italienne. Nommé conservateur du musée, il le restera jusqu'à l'année de sa mort à Chaudes-Aigues en 1960. En 1955, ses collègues de Rome le font docteur  « honoris causa» de leur université et il reçoit en 1956 au Palazzo Vecchio la médaille d’or de la Ville de Florence. « Homme d’action, intellectuel de grande classe, animateur capable de susciter de profonds mouvements d’idées, Jean Alazard représentait la personnalité dynamique de l’époque.» Les différentes municipalités, depuis 1960, ont omis de lui attribuer un lieu qui porterait son nom, voire d’apposer une plaque sur l’immeuble qui abrite la médiathèque, légué à la commune.

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