Réussir une recette de cuisine avec Intergénération.
Quand on voit les grands chefs sortir un livre qui déborde de trucs et astuces culinaires, ne croyez pas devenir un cordon-bleu averti. De cette manière la cuisine s’avérerait trop facile, il suffirait de suivre la recette sur le papier. Le week-end dernier, intergénération a eu l’idée de faire concocter un cassoulet à ses adhérents et adhérentes en deux temps. Les hommes le vendredi, les femmes le samedi. L’atelier se déroulait chez Simone Gascuel, dont il est inutile de louer le talent. Ces messieurs ouvraient le bal, neuf présents. Chacun détient une fiche avec la procédure. Par quel bout commencer, comment s’en emparer ? Avec un peu de bon sens, ça devrait s’accomplir. Oui, mais que signifie blanchir les haricots, éclaircir les œufs ? Devant autant d’ignorance , Simone prend les choses en main et distribue les rôles. Certains fabriquent la saucisse, d’autres épluchent les oignons, sans pleurer. Etc. Il leur manque tout bonnement l’expérience et les petites astuces. L’acte culinaire recèle la mise au point des denrées, l’assemblage des ingrédients, et l’utilisation de procédés variés pour créer des mets et repas succulents, équilibrés. Chez les filles, le lendemain, hormis que ça piaille, on sent une certaine maîtrise, un savoir-faire, une approche positive du vocabulaire, une technicité méthodologique. Elles confectionneront des hors-d’œuvre pour le samedi soir, où 26 convives se retrouveront autour de la table avec les boissons idoines, dans une modération exemplaire. D’aucuns auront appris les bribes d’un art pas fatalement inné, ce qui leur servira de leçon. La cuisine, c’est bien plus qu’un simple acte de préparation de nourriture. C’est une science, une passion, et un moyen de partager des moments comme celui-ci justement. C’est une forme d’expression où l’on associe les goûts, les textures et les couleurs pour concevoir des plats esthétiques voire métaphoriques.
