Vers une réfection totale du village de vacances VVF
Depuis plusieurs mois, l’équipe municipale actuelle cherche non seulement à donner un nouvel élan, mais surtout à trouver une solution durable à la situation et à l’état du village de vacances VVF « Terres d’Aubrac », qui appartient à la commune. Les premiers bungalows datent de 1972. Dix ans après se construisaient de nouveaux pavillons avec augmentation de la capacité d’accueil. Un demi-siècle plus tard, le sujet de la réhabilitation du village « Terres d’Aubrac » pose question. Durant l’année écoulée, avec l’équipe de Maîtrise d’œuvre et la direction nationale de VVF, les élus ont affiné le projet, techniquement et économiquement Le coût des travaux s’élève à 5 868 818 € hors taxes selon les premières simulations. Le Cantal connaît un déficit en matière d’hébergement touristique de qualité. Tous les financeurs potentiels rencontrés montrent un intérêt pour le projet. Le projet ne pourra s’effectuer qu’à la condition d’un cofinancement des partenaires à 80 %. Le complément sera assuré par la collectivité. Pour l’heure, messieurs, le sous-préfet Romain Hélard, le préfet Philippe Loos participaient à une rencontre avec « le staff » VVF sur place. Madame Elsa Verdier du cabinet l’Esquisse se joignait au groupe. Messieurs Christophe Gohier, directeur régional Auvergne, Fabrice Roubeyre directeur immobilier, Mathieu Roinjard, directeur programme, représentaient VVF. D’entrée Mr Roubeyre affirmait « On veut rester ». Le village continuera d’accueillir du monde. Il conviendra d’étaler les travaux sur plusieurs mois depuis la fin de la saison 2025, jusqu’au début de saison 2027. Ils commenceront par la réfection des réseaux de voirie, d’assainissement, d’énergie et d’eau et la mèneront par tranche. Si le financement s’avère bien avancé, il manquerait encore quelques billets à obtenir. « On passera de 72 logements à 59 pour un habitat qui autorise 210 jours d’activité et un objectif de 20 000 nuitées l’an. » Les travaux s’échelonneront en 3 phases qui obligeront à trois exercices budgétaires également. « Durant les travaux nous devrions pouvoir rester ouverts. Il reste à trouver l’équilibre pour un tourisme social avec un hébergement de qualité et la possibilité d’une ouverture à l’envi. » Monsieur Fabrice Roubeyre directeur immobilier, effectuait une simulation sur le loyer et les coûts de location. Michel Brousse, lui, proposait une visite de quelques « pavillons témoins ». Laquelle permettait aux invités de comprendre l’utilité des travaux et d’appréhender les remarques des clients qui apprécient certes l’environnement exceptionnel de proximité et celui pittoresque du pays en général. Mais ils critiquent la vétusté et l’obsolescence des installations. Cet outil s’avère indispensable pour le tourisme, la station thermale, etc. La fermeture de l’espace ferait directement perdre la qualité touristique au Caldaguès avec ce que cela induit pour l’économie locale. Les intéressés s’affairent pour éviter l’impensable.