La violence faite aux femmes: une réalité
Éradiquer la violence faite aux femmes |
Lors
de la rencontre avec les élus, représentés par Louis Raynal ,
président de la communauté de communes, et les services ou
associations impliquées dans la lutte contre la violence faite aux
femmes, Mr le sous-préfet, Madjid Ouriachi dans son propos
rappelait : « Il est nécessaire de poursuivre et
renforcer les politiques publiques et les moyens dédiés pour la
prévention et l’accompagnement des femmes ainsi que le soutien aux
associations engagées dans la lutte contre ces violences ».
Oui, la mâle violence envers les femmes existe. Une réalité de
toutes les époques, sur tous les continents, dans toutes les
cultures. Des collectifs ont toujours ferraillé contre les violences
masculines. Des luttes personnelles, individuelles , des batailles
solidaires, des combats féministes s’organisent, se spécialisent,
se développent de plus en plus contre les multiples formes de
violence : sexuelles, dans la relation de couple, liées aux
traditions, sur le lieu du travail, vis-à-vis des femmes issues
d’autres civilisations, de l’achat d'« actes
sexuels »… Les sévices provoquent les mêmes blessures :
atteintes à l’identité, à l’intégrité, à la liberté, aux
droits fondamentaux, à l’équilibre psychique, à la santé
physique et mentale de celles qui en sont la proie. Les agresseurs
appliquent une stratégie analogue : isoler, mépriser et
dévaloriser leur « jouet », transférer la
responsabilité des brutalités sur celle qui les subit, verrouiller
la parole qui mettrait un terme à leur impunité. Les femmes
violentées ont besoin de soutien, de sécurité, de solidarité, de
justice, de soins pour retrouver le sens de leur vie et leur pleine
autonomie. « Appeler à une prise de conscience de toute la
collectivité » face aux brusqueries à l'encontre des femmes;
au rejet de toute « circonstance atténuante » pour
exonérer les persécuteurs de leur implication. Exiger des actions
de prévention et de sensibilisation de l’ensemble des acteurs de
la société civile. Obtenir un volume de moyens cohérents, pérennes
et d’envergure pour lutter contre ce fléau. Les intervenants :
le
lieutenant colonel Serge Séquier, Marine Kowarsky, CIDFF15 ;
Emmanuelle Blons juriste à L'APAJ ;
s’accordaient tous à effectuer principalement une chasse
systématique
aux clichés
pour mieux comprendre, prévenir, détecter, orienter et
combattre ces violences.
Info
plus : Les victimes peuvent contacter le 39-19 numéro d'écoute
gratuit et
anonyme qui
n’apparaît pas sur les relevés téléphoniques.