Des installations pour faciliter l’accès aux plans d'eau.


Si vous assimilez comme c’est souvent le cas, la pêche au sport. Savez-vous que la Féderation Nationale de pêche est la deuxième plus grosse fédération sportive de France ? Après celle du football (2.150.000 licenciés)* ! Avec ses 1.417.858 adhérents, elle se situe avant celle de la chasse (1.370.000) et du tennis (1.050.000 personnes). L’association agréée de pêche et pour la protection des milieux aquatiques du Caldaguès vient de tenir son assemblée générale un jour où l’on ne pouvait raisonnablement laisser un poisson dehors : neige, verglas, tempête. Mais au-delà de ce fait l’affluence plus que d’estime à ces rencontres annuelles : une dizaine de pratiquants alors que quelques 150 permis sont délivrés. Prendre sa carte, c’est adhérer forcément à l’amicale locale et par effet induit de participer à son fonctionnement. Les responsables rappellent que l’AAPPMA est une association comme une autre qui vit du bénévolat de ses membres, reste vigilante sur l’état des milieux aquatiques des rivières, lacs et ruisseaux. Elle procède aussi par ailleurs à des alevinages et rempoissonnements qui ne sont ni gratuits ni sans peine. Jacques Chalier garde fédéral, présentera l’aménagement de la station de pleine nature d’Estournies sur la commune de Lieutadés. Le site était déjà exploité par les pêcheurs comme point de mise à l’eau. Cependant l’accès et les manœuvres restaient délicats. Les agencements ont consisté en l’amélioration de l’approche, l élargissement de la plate-forme de retournement, aménagement de rampes avec utilisation des matériaux présents sur place. La Fédération a été le maître d’œuvre. EDF a participé au financement de ces travaux ainsi que les collectivités piscicoles. La Mourache sous Fridefont devrait en 2015 connaître les mêmes améliorations portées par le Syndicat des plans d’eau Garabit Grandval. À noter que les associations de pêche riveraines contribuent à l’investissement de ces installations. Au rayon lâcher de truites 250 kilogrammes déversés en 2014  en 4 périodes. Contre 200 kilogrammes en 2015. Comme pour toutes les sociétés en bordure du lac de Sarrans les permis sont en baisse. Le Caldaguès n’y échappe pas. Un déficit provoqué par la vidange de la retenue en cet été 2014. Si auparavant la pêche était transmise de génération en génération, cela n’est plus le cas aujourd’hui. Or taquiner le goujon, c’est aussi mieux respecter les poissons et leur biotope. Jacques Chalier indiquait que germait un programme de sensibilisation à ce sport de pleine nature avec un animateur diplômé pour sensibiliser, acquérir les premières techniques ou se perfectionner. Le projet reste à finaliser principalement dans son financement. Le bureau reste présidé par Thierry Mouliade.

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