La Médiathèque du Conseil départemental, pour la cinquième fois,
relaye sur son territoire cette initiative nationale du mois du film
documentaire. Orchestré en étroite complicité avec les
bibliothécaires du réseau de lecture publique et les cinémas. Les
Altans, de Mathias Théry et Étienne Chaillou était programmé le
vendredi 20 novembre 2015 à
La Source à 21 heures. En présence de Mathias Théry, réalisateur,
devant un parterre de 70 personnes. « Des animaux et des
hommes », se posait en fil rouge de cette nouvelle édition qui
interrogeait quelques subtilités sur notre rapport aux bestiaux.
Émotionnelles ou utilitaires, pacifiques ou antagonistes, les
relations qui nous lient au monde animal sont ancestraux. Ils
peuplent l’imaginaire depuis la nuit des temps. Les uns de
compagnie, ordinairement l’objet d’un investissement affectif
intense. Les autres journellement considérés comme des outils de
développement. Pendant plusieurs mois, les deux cinéastes ont suivi
le tournage mouvementé d’un film animalier dans une ferme de
Bourgogne. Alors que l’équipe technique tente de mettre en scène
ces altans domestiques (cochons, cheval, volailles...) que nous
pensons si bien connaître. Un personnage interroge : « ils
vivent à nos côtés depuis fort longtemps, mais les
connaissons-nous vraiment ? »
Cette séance s’accompagnait d’un échange avec le metteur en
scène ou chacun pouvait intervenir, interroger, écouter ou
témoigner. Des observations découle un film étonnant, « pas
tout à fait réussi »
comme le dira le réalisateur Mathias Théry. Certes, mais qui
alimentait la discussion pendant une heure. Les points de vue
divergeaient. Le document plein d’humour au second degré, mêlait
réflexions, séquences de vies et de dessins animés, qui
s’appliquaient à faire naître les questions que les hommes,
peuvent se poser face aux diverses « bêtes ». Le
débat trouva un terreau fertile selon que l’on aime les chats ou
les poissons rouges… « Les
altans, ce sont tous ceux qui n’appartiennent pas à mon espèce,
en oubliant que je suis aussi un animal. »
Ce sont les autres tout simplement, néologisme créé par les deux
réalisateurs. La soirée se ponctuait autour d’une collation
offerte par la municipalité.
EHPAD et centre hospitalier Pierre Raynal accueillaient le barbu...
Compte tenu d’une direction commune le CHPR et l’Ehpad Sainte-Elisabeth fêtaient l’arrivée du séculaire bonhomme en rouge et blanc avec sa hotte pleine de cadeaux commandés précédemment. Au CHPR une trentaine de loupiots déchiffrèrent leur bonheur avec le vieux monsieur contre une quinzaine à l’Ehpad. Les enfants et les parents à l’aune obtenaient de voir et apprécier un spectacle conjoint de cirque, une représentation époustouflante durant laquelle un jongleur et équilibriste se juchait sur une boule et des chaises . Une gamine de six ans se contorsionnait avec souplesse. Une chèvre conduite par sa maîtresse grimpait sur une colonne de cubes. Le moment tant attendu advenait et la véranda se trouvait trop petite pour accueillir tout ce monde où le bonhomme rouge et barbu distribuait ses cadeaux. Puis arrivait la dégustation de la bûche de fabrication interne.