Il y a quelques décennies maintenant la fête patronale restait le
point d’orgue estival du Caldagués. Depuis plusieurs années elle
devient une date qui subit les affres de la désaffection et nourrit
le débat quant à son maintien. L’association des commerçants,
artisans et professions libérales a initié une rencontre, ce lundi.
Toutes les amicales, clubs et autres groupes sportifs ou culturels,
sans exception, étaient invités à prendre part ou à se faire
représenter. 18 présidents ou délégués ont participé à la
réunion, ainsi que plusieurs élus. Marie Christine Augouy dans son
préambule indiquait que la fête d’été semblait en « danger »
pour plusieurs raisons, la baisse des dotations budgétaires,
l’absence de comité ad-hoc clairement constitué et la date de la
manifestation. Si la municipalité accepte de poursuivre son soutien
financier, elle réduit la voilure notamment sur le feu d’artifice.
Les discussions et opinions fusèrent, autant de présents, autant
d’avis. « Cette fête est obsolète... Elle gêne le
commerce local avec l’occupation de beaucoup de parkings un
week-end de grande migration. Il faut la dépoussiérer... Il serait
plus judicieux d’employer les crédits sur toute la saison
estivale... Chaudes-Aigues n’a plus la capacité de ce genre de
manifestation. Redéployons la dans tout le village... Nous devons la
garder... Plus personne ne vient hormis pour le feu d’artifice à
11 heures du soir et disparaît après. La satisfaction ne compense
pas les contraintes… » Telles étaient les réflexions ou
réactions épidermiques des uns à l’avis des autres. Dans
l’optique de son maintien, des pistes comme : « transformons
la en fête des associations, chacun s’attachera à proposer une
action durant ces deux jours. Regroupons tout au parking de la
piscine. Les forains doivent être consultés... » Toutes
les idées, bonnes ou farfelues s’abordèrent entre véhémence ou
ironie. Le dialogue se poursuivait. Finalement l’échange n’est
pas rompu et les participants devraient se retrouver le 8 février
même heure, même lieu. Chacun dans son coin aura réfléchi, pris
l’attache de ses adhérents, devisé avec Pierre, Paul ou Jacques,
trouvé une solution médiane ou abandonné l’idée. Le sort en est
jeté. À suivre donc...
Un geste qui sauve...
La méthode de Heimlich, également appelée compressions abdominales, s’avère une technique de premier secours utilisée en cas d’étouffement par un corps étranger qui obstrue totalement les voies respiratoires d’une personne consciente. Elle vise à provoquer une surpression dans les poumons pour expulser « l’intrus ». Le chauffeur de leur car de ramassage scolaire s’étouffait avec le bonbon qu’il suçait. Ils réagissaient immédiatement, lui appliquaient cette méthode de Heimlich. Six collégiens de Louis-Pasteur : Mano Pons, Lexie Taillade, Simon Larousse, Romain Faubry, Hélène Charriaud et Léo Juéry, effectuaient le geste juste qui sauve. D’aucuns appelaient les secours. Se mettait en place la chaîne pour la survie effective du chauffeur. L’incident se déroulait courant mars. La mairie de Chaudes-Aigues pour ce bel acte de sang froid, solidarité et courage récompensait leur bravoure au cours d’une cérémonie mardi dernier. Michel Brousse, maire de Chaudes-Aigues, rappelait...