D’où vient la géothermie ? Son exploration, ses
utilisations, quel projet possible sur le territoire du Caldaguès ?
Autant de questions auxquelles l’exposition « La géothermie,
quelles possibilités ? » tentait de répondre à travers
21 panneaux. Pour cela, elle dressait un panorama des différents
types de géothermie, de son développement dans le monde.
L’installation s’attachait également à présenter le contexte
particulier du secteur géologique de Chaudes-Aigues et les ambitions
exploratrices d’Electerre de France : premiers résultats et
esquisse du projet. Elle se déroulait fin janvier à la chapelle des
pénitents. Un membre de l’équipe d’Electerre de France
accueillait les visiteurs pour toutes informations complémentaires.
En clôture de cette semaine, une conférence proposée par Jacques
Varet se tenait au cinéma La Source. Le thème de l’exposé :
« Géothermie : les sciences de la terre, vecteur de
développement ». Jacques Varet Docteur en sciences de la
terre (1973), obtient le prix L.R.Wager de recherche volcanologique
(Royal Society de Londres, 1972), devient maître de conférences des
universités (Paris Sud Orsay, Addis Abeba, 1967-1976). Puis chef du
département géothermie du BRGM avant de fonder la « Compagnie
française de Géothermie » qui a permis d’en développer son
exploitation profonde dans le bassin parisien. Formé avec H.Tazieff
et G. Marinelli, et de fait en découlait une expérience mondiale
sur l’évaluation des gisements de haute température. Il est
actuellement Président de la SARL Géo2D, agence de conseil en
ressources géologiques et consultant scientifique de la société
Electerre de France. Il a captivé un auditoire de 30 personnes en
racontant simplement sa vie, une existence aventureuse dans son
domaine de prédilection. Un vrai film qui balayait tous les
compartiments et subtilités de la discipline. Sa compétence et son
expérience diversifiée couvrent les ressources géologiques, sous
les aspects technologiques, économiques et écologiques. Elle
concerne divers environnements et plus particulièrement la France,
les régions sahéliennes et désertiques de l’est de l’Afrique
(dépression de l’Afar) et les zones volcaniques qu’il parcourra
dans tous les sens. Il établissait par ailleurs un parallèle entre
ses recherches et projets avec la situation Caldagués. Après ses
propos, bien sûr il n’échappa pas aux questions de quelques
autochtones inquiets des conséquences que pourrait entraîner le
programme de la société Electerre de France. La réponse se
cantonnait dans « Il ne sera rien engagé de préjudiciable
à l’équilibre local que ce soit en matière de tourisme ou de
thermalisme. Pour nous géothermie et développement social vont de
pair. Le développement de la géothermie sert les besoins sociaux ».
Dans six mois le projet qui concerne spécifiquement Chaudes-Aigues
devrait revenir en discussion et sera présenté de manière
exhaustive en séance publique. Affaire à suivre...
Beauredon , on en voit, presque, la fin
Les opérations de pour la réhabilitation du centre thermoludique se terminent extérieurement. Aujourd’hui il demeure une simple benne posée en travers, sans générer de désagréments majeurs. Le parking Beauredon arrive en fin de transformation. La voirie et les réseaux divers : fibre, électricité, assainissement, éclairage public parviennent en bout de restructuration. À la suite d’une concertation, le riverain coté droit a accepté le déplacement de son mur et sa grille ouvragée. L’abord du Castel a changé d’amplitude pour obtenir une taille de 6 mètres 35 au lieu des 2 mètres 50 auparavant. L’aire de stationnement dans un nouveau profil permettra l’accueil de 74 véhicules légers et 9 camping-cars. Les personnes à mobilité réduite découvriront une implantation spécifique. Depuis la salle des fêtes, une allée de déambulation, pratiquement achevée, épouse la rive gauche du Remontalou, une sécurité pour tous. L’entrée marquée de l’espace Beauredon s’effectue désormais côté parc-autos ave