Chez les Pradenc il existe un vieux fonds pour le commerce :
tous les enfants d’Yvonne et Joseph sont dans la profession et plus
précisément celle de la limonade. Cet atavisme a poussé le plus
jeune Hervé à « travailler » dans la boutique familiale
dès qu’il a su compter. Après avoir poursuivi dans l’affaire
paternelle pendant 10 ans, une envie de retour à leurs racines,
Hervé et son épouse décident de rentrer en Auvergne. Ils passent
deux années à Cournon avant de s’en retourner fondamentalement en
Caldaguès où Joseph et Yvonne ont leurs habitudes de retraités.
Ils viennent de reprendre le bar du Remontalou, place du gravier. Le
temps de relooker l’espace et d’y apposer leur patte décorative
Angélique et Hervé sont désormais prêts à accueillir une
clientèle locale en hiver, thermale et touristique à la belle
saison. Avec un café à 1 euro, ils ont figé le petit noir à
ce tarif symbolique. Le couple va ajouter le mot « Snack »
à son activité. Restauration rapide et service à l’aune. Ils
veulent proposer une spécialité maison : le Saint-Nectaire
chaud dont bien évidemment ils ne nous dévoileront rien ou presque.
Du Saint-Nectaire, le secret réside dans son choix, chaud accompagné
d'une pomme de terre et de charcuterie. Dit ainsi cela n’a l’air
de rien, mais décrit par le patron la recette devient appétissante,
prend toute sa saveur. Un genre de raclette à déguster... Hervé
n’ira pas plus loin dans ses précisions. On pourra manger en
terrasse ou en salle : salade, croque-monsieur, assiette de
charcuterie, rien que des produits du terroir estampillés
« Remontalou », ce à toute heure de la journée. Une
« renaissance du Remontalou » comme l’affirmera un
client de ce café emblématique de la place du gravier pour
découvrir et apprécier quelques bonnes idées d’Angélique et
Hervé.
Une plongée au cœur de l'histoire à Anterrieux
Sous l’impulsion de Cindy Chalmeton, enseignante et maître formatrice à Pierrefort, et de l’association « Les Chemins de la Résistance », un projet pédagogique d’envergure voyait le jour. Il impliquait plusieurs établissements de la circonscription de Saint-Flour. Ce projet tissait des liens entre les écoles de Chaudes-Aigues, Pierrefort, Saint-Martin-sous-Vigouroux, Neuvéglise et Saint-Urcize autour de la thématique du maquis local. Le point d’orgue de ce travail devenait une date mémorable à Anterrieux, où 94 jeunes esprits, tout juste sortis de l’enfance, sont venus approfondir les secrets de dossiers étudiés avec passion en classe. Chaque section de cours moyen avait levé le voile sur un pan spécifique de cette période sombre et héroïque. Pierrefort avait exploré le courage des Justes. Saint-Martin-sous-Vigouroux avait mis en lumière la famille Souquières-Ricard. Saint-Urcize avait retracé le périple des gamins marseillais fuyant la tourmente. Chaudes-Aigues avait rendu h...