La difficulté d'être aidant familial.

 Les « aidants familiaux » sont des proches de quelqu’un en situation de dépendance. Dont Ils s’occupent quotidiennement, souvent en parallèle de leur existence personnelle et professionnelle. Les aidants jouent un rôle de coordinateur auprès des différents intervenants et permettent le maintien à domicile des individus âgés en perte d’autonomie. Détenir une mission d’aidant est difficile : vie professionnelle et privée sont toutes deux affectées. Le conjoint, le concubin, la personne avec laquelle le bénéficiaire a conclu un pacte civil de solidarité qui apporte l’aide humaine se définissent comme un « aidant familial ». Le rôle « d’aidant familial » est souvent vécu comme une charge lourde, tant sur le plan psychique, physique, émotionnel, social et financier. Ce service se prodigue de façon continuelle ou non et peut prendre plusieurs formes, notamment : le nursing, les soins, l’accompagnement à l’éducation, les démarches administratives, la coordination, la vigilance permanente, le soutien psychologique, les activités domestiques… L’« aidant familial » ou aidant naturel ne détient pas encore actuellement un réel statut juridique. Se tenait dernièrement à l’enclos une rencontre pour permettre aux « aidants familiaux » de connaître leurs droits, mais aussi d’appréhender les dispositifs dont ils peuvent bénéficier. Des entrevues basées sur le dialogue, le conseil, pour que les publics concernés s’ouvrent sur leurs problèmes. Découvrir le panel des appuis existants, les aides, les dossiers à remplir et gérer. Toilette, habillage, alimentation, élimination quelle personne-ressource solliciter ? Repérer les travailleurs sociaux de terrain, savoir à qui s’adresser en cas de besoin. Partager avec d’autres dans la même situation. Coordonner les soins et soutiens des intervenants : médicaux et paramédicaux, Admr, famille. Les professionnels présents ont pu répondre aux questions de chacun dans les domaines divers aménagement du logement, modalités d’application des secours. L’aidant se trouve parfois, très souvent, « à bout » physiquement et moralement aspire aussi au répit. Connaître les possibilités d’obtenir ce répit même que de quelques heures. Selon la définition du dictionnaire, « le répit est l’arrêt momentané, la suspension de quelque chose de pénible, d’une souffrance ». Pour autant, on ne saurait réduire l’accompagnement à « quelque chose de pénible », heureusement que non ! Le congé reste donc cette solution qui va permettre à chacun, de prendre du temps pour lui. Qui pour se substituer à lui ? Le remplaçant sera-t-il accepté ? Quelle solution pour aider l'aidant ? La quadrature du cercle de l'intimité reste à résoudre… Le Projet était initié par le dispositif départemental d'Aide aux Aidants familiaux (DDAAF) du Cantal que l'on peut contacter au 04.71.43.14.16 du lundi au jeudi de 13 h 30 à 17 heures.

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