Les prairies de fauche au
cœur des préoccupations
Le
mardi 26 juillet, la FRCIVAM Auvergne, le GVA Caldaguès Aubrac et le
« Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne »
coorganisent, à Anterrieux (15), une journée d’échanges sur le
thème des semences locales prairiales. Les
herbages naturels de fauche s'imposent comme une véritable richesse
pour le territoire auvergnat souvent définis comme « la plus
grande prairie de France ». Elles remplissent un rôle
socio-économique primordial (reconnaissance dans diverses AOC
notamment) mais également une fonction paysagère et écologique
fondamentale (réservoir de biodiversité, puits de carbone,
limitation de l’érosion des sols...).Le maintien de la variété,
de la qualité et de la productivité des prairies de fauche
préoccupe de nombreux éleveurs confrontés à des problématiques
de dégradation de ces milieux. Les aléas climatiques, facteurs
extérieurs tels que la prolifération des campagnols terrestres,
intensification de pratiques ont conduit à uéséquilibre de la
flore…En 2013, le Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne a
mené une expérimentation de collecte de semences locales et
d’utilisation en sur-semis sur prairie de fauche temporaire avec un
exploitant volontaire sur l’Aubrac cantalien. Il s’agissait de
tester une méthode alternative à l’usage de graines commerciales
qui peuvent éprouver des difficultés d’implantation (non
adaptation aux conditions pédoclimatiques locales notamment). Mais
aussi entraîner une « pollution » génétique des
espèces fourragères endémiques du terroir et représentent un coût
assez élevé.Plusieurs acteurs du territoire conscients de ces
problématiques et des initiatives voient le jour pour travailler sur
l’utilisation de semences prairiales locales.Dans ce cadre, la
FRCIVAM Auvergne, le GVA Caldaguès Aubrac et le Conservatoire
d’espaces naturels d’Auvergne coorganisent une journée
d’échanges à destination des éleveurs : le mardi 26
juillet à Anterrieux (15). Il s’agira principalement de présenter
le contexte et les enjeux liés à l’utilisation de semences
locales prairiales et de tirer le bilan sur l’expérimentation mise
en œuvre en 2013 avec notamment une visite des parcelles.
Renseignements complémentaires auprès du Conservatoire d’Espaces
— Naturels d’Auvergne (04 71 20 77 20).